Foot. Petit : "À Rennes, un climat chloroformé qui invite au farniente..."
Modifié le 08/09/2017 à 11:55 | Publié le 08/09/2017 à 11:14
Par Ouest-France.
Le champion du monde 1998 Emmanuel Petit, désormais chroniqueur sur RMC, a livré jeudi soir à l'antenne son point de vue sur la situation du Stade Rennais.
Champion du monde 1998 et auteur du troisième but des Bleus en finale de la Coupe du monde contre le Brésil (3-0), Emmanuel Petit, 47 ans, officie désormais sur les ondes de RMC comme chroniqueur. Dans son émission « Petit Football Show », il a livré jeudi soir son analyse sur la situation du Stade Rennais. Christian Gourcuff, René Ruello, joueurs et même supporters : pour l'ancien milieu de terrain, les responsabilités sont multiples.
« C'est lié aussi à la vision de Christian Gourcuff du football »
"[Le constat d'échec], c’est un peu le syndrome rennais, ça fait des années que ça dure... Là, Rennes a fait un bon recrutement, mais c’est lié aussi à la vision du football que peut avoir Gourcuff. Je trouve qu’il y a aujourd’hui de plus en plus d’entraîneurs d’anciennes générations qui ont des difficultés à gérer les joueurs des nouvelles générations. Je ne sais pas si c’est un problème générationnel, si les us et coutumes et les moeurs ne permettent plus d’avoir ce canard [avec leur groupe] qu’ils avaient auparavant, mais c’est ce que je constate. Il y a des gros problèmes liés à la communication et peut-être, aussi, à une vision sur le terrain. Ces entraîneurs-là, ils ont des méthodes de management, je ne vais pas dire qui sont poussiéreuses et qui datent, mais les nouveaux entraîneurs de ma génération n’ont pas les mêmes méthodes dans le management et la communication."
« Rennes traverse souvent le championnat de façon anonyme »
« Après, je ne sais pas si la situation rennaise est simplement liée à Christian Gourcuff. Il y a un autre contexte aussi. Un contexte un petit peu endormant, chloroformé à Rennes. Les joueurs sont rarement mis en difficultés à la fois par leur propre direction, rarement remis en question ou face à leurs responsabilités. De la même manière que les supporters, contrairement à d’autres en France et à l'étranger, protestent quand leur club tranverse des crises qui durent et perdurent plus, car ce n’est pas nouveau à Rennes, club sur lequel on ne mise jamais en début de saison, qui traverse souvent le championnat de façon anonyme. »
« La direction ne met rarement les joueurs devant leurs responsabilités »
« Dans la communication, la façon de faire, un entraîneur doit être entraînant. S’il n’arrive pas à transmettre sa passion et à mettre les joueurs devant leurs responsabilités, si en plus la direction ne le fait que très rarement, quand je vois en plus les supporters qui sont très gentils... Il y a un climat chloroformé autour des joueurs en permanence, ce qui invite au farniente. »
Il est vrai que Petit n'a connu que des terreurs de supporters, que ce soit à Caen, Monaco ou Arsenal.
Quelle belle brochette d'enculaids, sérieusement
Petit, il est vraiment devenu consultant dans les médias grâce au label rouge "champion du monde 98". Dans un monde qui tournerait rond, on ne laisserait jamais un micro à ce mec là.
En tout cas, il connait ses clichés sur le Stade Rennais, mais je ne suis pas sûr qu'il suive le SRFC de très près sinon.
"For every complex problem there is an answer that is clear, simple, and wrong." - H.L. Mencken
«Tous ces gens qui nous ont chié dessus pendant des années, putain, mais prenez conscience de ça, qu’on est un putain de bon club.» Romain Danzé
Foot. Petit : "À Rennes, un climat chloroformé qui invite au farniente..."
Modifié le 08/09/2017 à 11:55 | Publié le 08/09/2017 à 11:14
Par Ouest-France.
Le champion du monde 1998 Emmanuel Petit, désormais chroniqueur sur RMC, a livré jeudi soir à l'antenne son point de vue sur la situation du Stade Rennais.
Champion du monde 1998 et auteur du troisième but des Bleus en finale de la Coupe du monde contre le Brésil (3-0), Emmanuel Petit, 47 ans, officie désormais sur les ondes de RMC comme chroniqueur. Dans son émission « Petit Football Show », il a livré jeudi soir son analyse sur la situation du Stade Rennais. Christian Gourcuff, René Ruello, joueurs et même supporters : pour l'ancien milieu de terrain, les responsabilités sont multiples.
« C'est lié aussi à la vision de Christian Gourcuff du football »
"[Le constat d'échec], c’est un peu le syndrome rennais, ça fait des années que ça dure... Là, Rennes a fait un bon recrutement, mais c’est lié aussi à la vision du football que peut avoir Gourcuff. Je trouve qu’il y a aujourd’hui de plus en plus d’entraîneurs d’anciennes générations qui ont des difficultés à gérer les joueurs des nouvelles générations. Je ne sais pas si c’est un problème générationnel, si les us et coutumes et les moeurs ne permettent plus d’avoir ce canard [avec leur groupe] qu’ils avaient auparavant, mais c’est ce que je constate. Il y a des gros problèmes liés à la communication et peut-être, aussi, à une vision sur le terrain. Ces entraîneurs-là, ils ont des méthodes de management, je ne vais pas dire qui sont poussiéreuses et qui datent, mais les nouveaux entraîneurs de ma génération n’ont pas les mêmes méthodes dans le management et la communication."
« Rennes traverse souvent le championnat de façon anonyme »
« Après, je ne sais pas si la situation rennaise est simplement liée à Christian Gourcuff. Il y a un autre contexte aussi. Un contexte un petit peu endormant, chloroformé à Rennes. Les joueurs sont rarement mis en difficultés à la fois par leur propre direction, rarement remis en question ou face à leurs responsabilités. De la même manière que les supporters, contrairement à d’autres en France et à l'étranger, protestent quand leur club tranverse des crises qui durent et perdurent plus, car ce n’est pas nouveau à Rennes, club sur lequel on ne mise jamais en début de saison, qui traverse souvent le championnat de façon anonyme. »
« La direction ne met rarement les joueurs devant leurs responsabilités »
« Dans la communication, la façon de faire, un entraîneur doit être entraînant. S’il n’arrive pas à transmettre sa passion et à mettre les joueurs devant leurs responsabilités, si en plus la direction ne le fait que très rarement, quand je vois en plus les supporters qui sont très gentils... Il y a un climat chloroformé autour des joueurs en permanence, ce qui invite au farniente. »
bzhyoyo a écrit :Petit, il est vraiment devenu consultant dans les médias grâce au label rouge "champion du monde 98". Dans un monde qui tournerait rond, on ne laisserait jamais un micro à ce mec là.
En tout cas, il connait ses clichés sur le Stade Rennais, mais je ne suis pas sûr qu'il suive le SRFC de très près sinon.
après c’est pas juste un cliché que de trouver que le club s'enfonce dans l'ennui.
C'est aussi le ressenti de certains supporters. Franchement, en ce qui me concerne, il est loin le temps où c'était quasi inenvisageable que je rate un match. Franchement il se passe tellement rien depuis des années que je me contentais de plus en plus de regarder le résumé le lendemain. Bon cette saison, j'étais de nouveau en mode je regarde tous les matches vu que le recrutement me paraissait enfin cohérent, mais c'était trop beau, la fin de mercato en mode n'importe quoi est en train de tout gâcher.
Si notre civilisation devait dessoûler deux jours de suite, le troisième elle crèverait de remords.
Vous avez vieilli.
Tas de vioques.
Sinon, vous savez le parcours des supporters du même age que vous de la grande majorité des clubs français de L1 (voire ceux qui sont limite L1/L2)?
Non mais la passion, on l'a, et pis de toute façon, supporter le Stade Rennais FC est un sacerdoce, tous les observateurs s'accorderont là-dessus.
Ce qu'il faut pour passer pour des supporters "pas gentils comme nous", c'est lancer un ultimatum à son président, c'est envahir la tribune présidentielle, lancer un pétard en plein match, rentrer dans le stade à huis-clos, envahir la pelouse quand ton équipe est nulle. Bah, oui c'est de notre faute si on ne gagne plus rien. Et c'est champion de monde 98 qui le dit!
ruhadu a écrit :Ce qu'il faut pour passer pour des supporters "pas gentils comme nous", c'est lancer un ultimatum à son président, c'est envahir la tribune présidentielle, lancer un pétard en plein match, rentrer dans le stade à huis-clos, envahir la pelouse quand ton équipe est nulle. Bah, oui c'est de notre faute si on ne gagne plus rien. Et c'est champion de monde 98 qui le dit!
Les supporters nanatais ont fait tout ça voire pire (ou mieux selon le point de vue) et ils ont rien gagné non plus depuis que Kita est là.
"For every complex problem there is an answer that is clear, simple, and wrong." - H.L. Mencken
«Tous ces gens qui nous ont chié dessus pendant des années, putain, mais prenez conscience de ça, qu’on est un putain de bon club.» Romain Danzé
Les 3 finales perdues ont laissé des traces mais suis pas certain qu'un trophée aurait changé grand chose... on aurait même perdu ce qui fait notre singularité
tonton35 a écrit :Je connais également beaucoup de supporters plus détachés qu'auparavant. Ça doit venir de l'âge
Moi à 70 ans c'est le contraire , je supporte le SRFC comme un fou , enfin j'ai la chance d'avoir connu les 2 finales gagnées et espère connaître d'autres grandes victoires, je sais c'est un peu utopique mais j'y crois
et moi de suivre les matches du SFRC comme un gosse
une Madjer sur une passe de Majer :daft:
"Il vient une heure où protester ne suffit plus ; après la philosophie, il faut l'action ; la vive force achève ce que l'idée a ébauché."
Victor Hugo
