Le Stade Rennais dans les médias

[Rahan]

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[Breizou]

Ok, moi je veux des hermines pour remplacer les points sur le mien...

[Trec'h]

Florian Maurice : « Être en parfaite alchimie avec l'entraîneur »

Le nouveau directeur technique de Rennes, Florian Maurice, explique comment il a évolué dans son fonctionnement en quittant l'OL pour la Bretagne, où le recrutement est effectué en concertation avec Julien Stéphan.

En quittant Lyon pour le Stade Rennais à l'intersaison, Florian Maurice n'a pas seulement changé de club, il a aussi évolué dans ses fonctions et ses méthodes. Avec le président Nicolas Holveck et l'entraîneur Julien Stéphan, « beaucoup de décisions sont prises de façon collégiale », explique l'ancien attaquant, qui s'est longuement confié par téléphone, le rendez-vous prévu avec lui en Bretagne ayant été annulé pour respecter les mesures sanitaires strictes. « C'est important de faire participer tout le monde à la construction d'une équipe », ajoute-t-il. Ce qui ne semblait pas être le cas à l'OL, ni à Rennes auparavant, avec l'ancienne direction.

Lyon

« Pourquoi avez-vous décidé de quitter l'OL cette année ?
J'arrive à un âge (46 ans) où c'est le moment de faire des choix. Quand on travaille onze ans dans un club, même si c'est le sien, des choses évoluent. J'étais dans une phase ascendante et j'avais le sentiment que ça n'évoluerait plus pour moi à Lyon. J'ai aussi pris cette décision parce qu'une opportunité s'est présentée à moi.

Vous a-t-on proposé le poste de directeur sportif à l'OL, avant la nomination de Juninho ?
Non.

Auriez-vous aimé qu'on vous le propose ?
Je n'avais pas le titre mais je fonctionnais déjà de cette manière (comme un directeur sportif). Si on ne me l'a pas proposé, c'est qu'on ne m'en pensait pas capable. Je l'accepte totalement. Je n'ai pas de rancoeur vis-à-vis de l'Olympique lyonnais, ni envers le plus grand président français. Je respecte son choix d'avoir pris quelqu'un pour être directeur sportif.

Regrettez-vous les déclarations de Jean-Michel Aulas* au moment de votre départ et cette fin un peu malheureuse de votre histoire avec l'OL ?
Je ne suis pas déçu parce que c'est la vie. Il a été très peiné de me voir partir. C'est un choix assumé, je respecte le sien. Il peut respecter le mien d'avoir voulu quitter le club et de trouver une opportunité d'exercer mon métier dans un autre.
(*) Après le départ de Florian Maurice, Jean-Michel Aulas avait déclaré le 19 avril dans Le Progrès : « Je lui souhaite bonne chance. Pour lui, j'avais imaginé Paris, Barcelone, ou autre. C'est Rennes. Il faudra espérer pour lui que Rennes devienne un très grand club. »

Que gardez-vous aujourd'hui de cette période lyonnaise ?
Je dois beaucoup à l'ensemble du club qui m'a énormément apporté. J'ai aussi la reconnaissance des joueurs que j'ai fait venir à l'OL, avec qui je communique toujours. Ils me demandent pourquoi je suis parti et me disent qu'ils ont encore besoin de moi. Ce sont des mecs avec qui j'ai tissé une relation qui va au-delà du sportif. C'est ma plus grande fierté.

Qu'avez-vous ressenti en voyant Maxwel Cornet et Moussa Dembélé marquer contre Manchester City et emmener l'OL en demi-finales de la Ligue des champions ?
J'étais content. En tant que supporter de l'OL, j'espérais qu'ils aillent au bout. Même si cette équipe a été construite à partir de choses que j'ai mises en place là-bas, je ne me sens pas responsable du bon parcours de l'OL. Les joueurs critiqués à un moment donné ont répondu présent. Ils ne le doivent qu'à eux-mêmes. Quand je suis allé les chercher, j'étais convaincu qu'ils en étaient capables.

Rennes

Quelle image aviez-vous du Stade Rennais avant votre arrivée ?
J'en ai toujours eu une très bonne image, celle d'un club qui travaille bien, sérieux et stable. Comme Lyon, le club est géré par un actionnaire solide (la famille Pinault), passionné et qui a envie de donner beaucoup de bonheur aux supporters et à la ville de Rennes. Toutes ces valeurs - la rigueur, l'humanité, la simplicité et l'ambition - me correspondent totalement.

Considérez-vous avoir progressé dans votre carrière en acceptant ce rôle de directeur technique ?
Oui, parce que j'arrive dans un club ambitieux avec un rôle différent. Je serai peut-être moins sur le recrutement et suivrai moins de matches, mais c'est gratifiant pour moi, c'est une belle marque de confiance de la part des dirigeants. J'ai envie de bien faire.

Avec la Ligue des champions, des grands noms pourraient-ils rejoindre le club ?
(Rires) Qu'entendez-vous par grands noms ?

Des joueurs reconnus qui évoluent dans des grands clubs, comme Steven Nzonzi arrivé cet hiver.
Messi va être libre (rires). On va essayer de se renforcer parce qu'on se doit de construire la meilleure équipe possible pour être bon dans toutes les compétitions.

Faut-il s'attendre à des départs ? À celui de Mbaye Niang exemple.
C'est très difficile de prévoir quoi que ce soit. Mbaye est sous contrat avec le Stade Rennais (jusqu'en 2023). Il travaille bien. Aujourd'hui, on a prévu de ne perdre personne. Il faut être patient, en espérant conserver nos meilleurs éléments, nécessaires pour faire une grande saison et continuer de grandir.

Le choix d'Eduardo Camavinga de rester une saison supplémentaire va dans ce sens.
Je n'avais pas de doute là-dessus. C'est un formidable joueur que je découvre de plus en plus. La décision avait été prise par le club avant parce qu'on ne souhaitait vraiment pas s'en séparer. Pour lui, l'idée de jouer la Ligue des champions avec son club formateur est quelque chose d'assez fort. Il a envie de continuer l'aventure.

Sa personnalité

Quand avez-vous compris que vous souhaitiez travailler dans le recrutement ?
Je n'étais pas attiré par le métier d'entraîneur. Quand j'ai commencé à penser à ma reconversion, l'idée première était d'entrer dans un club et de faire ce que je fais aujourd'hui. Mais je ne l'ai pas compris, on m'en a donné l'occasion. En 2009, Rémi Garde, qui était responsable du recrutement à Lyon, m'a demandé si je pouvais l'aider. Je n'aurais jamais osé démarcher le club. Ça m'a plu très rapidement parce qu'on se rapproche du métier du joueur. Il y a beaucoup de voyages, on voit beaucoup de monde et on observe des matches.

« Je ne m'attache pas à savoir si je suis populaire ou non. L'important est que mon travail soit reconnu parce qu'il y a eu de très bonnes choses réalisées à Lyon »
Florian Maurice

Avez-vous l'impression que les regards sur vous ont évolué ces dernières années ?
Honnêtement, je ne m'attache à savoir si je suis populaire ou non. L'important est que mon travail soit reconnu parce qu'il y a eu de très bonnes choses réalisées à Lyon. C'est pour ça que le Stade Rennais est venu me chercher. Mais je ne me pose pas la question de savoir si je suis un cador ou pas. Ce n'est pas ça qui me motive.

Mais cette image positive qui vous accompagne, ce doit être gratifiant quand même...
Je suis quelqu'un d'honnête et travailleur. À partir de ce moment-là, il n'y a pas de raison d'avoir des mauvais échos. Mais je n'ai pas tout réussi non plus. C'est le recrutement qui veut ça.

Son rôle

À quoi reconnaît-on un bon joueur ?
Ça dépend des caractéristiques de chaque recruteur et des demandes de l'entraîneur. Au départ, je suis attiré par la créativité, l'intelligence (de jeu) et la technique, y compris pour un défenseur. J'attache aussi beaucoup d'importance à l'état d'esprit.

Comment apprend-on à en repérer un ?
Le feeling est très important, la première impression qui permettra de continuer à suivre le joueur ou non. Après il faut creuser. Il faut aller voir ce qu'il se passe autour, dans sa vie, comment il se comporte dans un groupe ou à l'extérieur, comment il est entouré.

« L'entourage des joueurs fait partie des sujets sur lesquels ont doit être très vigilants. On essaye d'avoir une bonne radiographie du joueur avant de le faire signer »
Florian Maurice

Quelles difficultés rencontrez-vous régulièrement ?
L'entourage des joueurs fait partie des sujets sur lesquels on doit être très vigilant. On essaye d'avoir une bonne radiographie du joueur avant le faire le faire signer, même si parfois, il peut nous manquer certaines informations. Si le joueur n'est pas fiable à 100 %, on aura à un moment donné des problèmes.

Savoir rester discret est-il important pour être performant dans ce domaine ?
Ça dépend de la personnalité de chacun. Certains ont besoin d'être vus, lus et entendus. Moi, j'estime que mon rôle est de parler quand il le faut, mais pas de m'étendre à tort et à travers dans les journaux.

L'opposé de Leonardo ou Juninho en somme, qui occupent beaucoup plus la scène médiatique.
Je ne suis pas quelqu'un qui souhaite attirer l'attention. Je veux qu'elle soit attirée sur le fait que les joueurs et l'équipe fonctionnent. Ce n'est pas que le directeur sportif qui fait fonctionner le club. C'est un travail en commun avec l'entraîneur. Il faut être en parfaite alchimie avec lui pour que ça fonctionne.

Sa méthode

Est-ce l'entraîneur, justement, qui vous dit quels joueurs aller chercher et dont il a besoin ?
J'ai beaucoup évolué par rapport à ça. Au début, les entraîneurs ne me demandaient pas forcément de caractéristiques particulières sur les joueurs. J'en proposais un maximum, puis le coach regardait. Aujourd'hui, j'estime qu'il est important que l'entraîneur et le club soient associés à tout ça.

Pourquoi avez-vous changé de méthode ?
Tous les clubs ont un ADN, il faut le respecter. Il faut être main dans la main avec l'entraîneur pour ne pas se tromper. J'ai décidé de travailler avec Julien (Stéphan) de cette manière. Je lui ai demandé ce qu'il recherchait exactement pour qu'il puisse ensuite travailler dans les meilleures conditions. On essaye d'être fins dans la recherche ici, chose qui n'était pas forcément le cas à Lyon les années précédentes.

Quels outils utilisez-vous pour vous aider ?
Il y a un gros travail effectué sur la vidéo et un autre avec les observateurs, qui se déplacent pour aller voir un maximum de joueurs. On utilise aussi de plus en plus la data, pour avoir des informations techniques et physiques sur les joueurs. Je m'attache enfin beaucoup à ce que je peux percevoir sur le terrain.

Combien de matches voyez-vous par an ?
Beaucoup (rires). Entre ceux de Championnat le week-end et ceux de coupes d'Europe, plus des jeunes les mardi, mercredi et jeudi, ça peut m'arriver d'assister à plus de dix matches par semaine.

Et combien de joueurs surveillez-vous en même temps pour un seul poste ?
On essaye d'avoir une liste de quatre ou cinq joueurs par poste. Je travaille avec une cellule de cinq personnes (dirigée par Jérôme Bonnissel). Au fil des matches, un filtre est établi. L'idée est de ne pas être pris au dépourvu si une première piste tombe à l'eau. Rennes est mieux structuré que Lyon dans ce domaine. »

https://www.lequipe.fr/Football/Article ... ur/1165078

[Breizou]

https://www.canalplus.com/articles/foot ... du-serieux

[Rahan]

https://www.staderennais.com/j3-nimessrfc-le-resume

Et Pleine lulu ce soir à 18h !

[Breizou]

Moyen le gardien de Nîmes sur le dernier but...

[CapitaineCaverne]

Sur le premier aussi... Le tir est puissant et brossé mais plein centre...

[Breizou]

C'est vrai aussi, il est court et s’écrase sur ses appuis, pas très explosif sur le coup...

[CapitaineCaverne]

Moralité de l’histoire : ce n’est pas celui qu’il nous faut

[Breizou]

Voilà, après Laurienté à Lorient, nous n'aurons pas Reynet à Rennes...

[leo]

Gloire au supporter rennais qui a réduit Cazard en miette hier soir dans l'after RMC !!!

[Jo-]

Il a dit quoi?

[Zillon]

Il a dit 'Gloire au supporter rennais qui a réduit Cazard en miette hier soir dans l'after RMC !!!'

[Jo-]

En effet

[Le Pinardier]

Il a dit 'Gloire au supporter rennais qui a réduit Cazard en miette hier soir dans l'after RMC !!!'

[leo]

ça se raconte pas ça s'écoute ... c'est pas bien difficile à retrouver.