Le Stade Rennais dans les médias

Où l'on parle essentiellement du SRFC
Répondre
Avatar du membre
CraSh
Blanc-bec
Messages : 3707
Enregistré le : 06 déc. 2016 19:16
Localisation : Quimper

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par CraSh »

Dernier message de la page précédente :

Le problème est que le supporter est très souvent versatile et impatient.

Je suis persuadé que c'est un bon coach et que sur la série de 8 matchs il a quand même eu un mauvais karma.

Son effectif a été bouleversé, il faut lui laisser du temps ainsi qu'aux joueurs pour que ça se mette en place. Il y a une réalité sportive et économique qui fait que Rennes n'est pas un grand club mais un bon club. Il doit être capable de renouveler son effectif pour espérer choper quelques miettes à la fin.

Mais ça demande du temps...
« E pur si muove ! »
Galilée, à propos de sa femme.
Avatar du membre
K4r0
Maverick
Messages : 1055
Enregistré le : 04 déc. 2016 22:04

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par K4r0 »

Ouai bah que le temps reste comme celà c'est parfait pour mes champignons :sif:
Avatar du membre
CraSh
Blanc-bec
Messages : 3707
Enregistré le : 06 déc. 2016 19:16
Localisation : Quimper

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par CraSh »

Mmmh une bonne mycose. Ça donne un petit goût particulier...
« E pur si muove ! »
Galilée, à propos de sa femme.
Avatar du membre
leo
Pied tendre
Messages : 4379
Enregistré le : 06 déc. 2016 09:54

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par leo »

Une ITW avec un peu de hauteur de point de vue ( Dreamer et Rahan vous allez pas comprendre laissez-tomber )

Dans Libé d'hier

Pour le président du club breton, Olivier Létang, dont l’équipe se déplace ce samedi sur le terrain de Nîmes, l’obsession du résultat impose de cadrer tout l’environnement du joueur.
Stade rennais : «L’idée, c’est de maîtriser tout ce qui peut être maîtrisé»
Sur le pont à Nîmes ce samedi soir pour le compte de la douzième journée de Ligue 1, le Stade rennais a un statut un peu ambigu dans le paysage hexagonal, à l’image de l’AS Saint-Etienne ou des Girondins de Bordeaux : mieux armé (le budget, l’histoire) qu’une bonne moitié de la Ligue 1 mais moins, cependant, que les mastodontes, comme l’Olympique lyonnais, l’OM ou l’AS Monaco. Sans même parler du Paris-SG,

où Olivier Létang, président du Stade rennais depuis novembre 2017, a tenu le poste de directeur sportif entre 2012 et le printemps 2017. Une sacrée expérience sur un CV atypique, le Sarthois de naissance pouvant faire valoir une carrière de joueur professionnel, un MBA à l’Essec, grande école de commerce, ou encore la montée en puissance du Stade de Reims depuis les tréfonds du National (troisième échelon) jusqu’à la première partie du tableau de Ligue 1. Létang est parfois décrit comme froid, corporate, très travailleur (on a mis trois mois pour parvenir à finaliser l’interview) : à l’usage, il apparaît plus proche qu’attendu du joueur qu’il fut, et plutôt nuancé, assumant les contraintes parfois contradictoires - dessiner une politique de long terme tout en se donnant les moyens de gagner les matchs week-end après week-end - de son sport. On a commencé par l’entreprendre sur le sens de la marque Stade rennais : il a tiqué.

Pourquoi le mot «marque» vous gêne-t-il ?
Il a… (Il réfléchit.) Le mot «marque» a une forte connotation commerciale. Dans le football d’aujourd’hui, la direction d’un club est évidemment obligée de l’appréhender. Mais, dans la marque, il y a un club de foot : son histoire, ses grandes victoires, ses grosses défaites, son identité, sa culture, son projet sportif, ses supporteurs… autant d’éléments qui ne sont pas réductibles à une marque. La pile atomique, c’est le sportif. Votre meilleur argument marketing : gagner les matchs. Ecoutez : quand le Stade rennais gagne la Coupe de France [aux tirs au but contre le Paris-SG le 27 avril, la première victoire du club breton dans la compétition depuis quarante-huit ans, ndlr], il y avait 80 000 personnes le lendemain pour communier avec les joueurs sur l’esplanade Charles-de-Gaulle alors qu’il pleuvait des hallebardes. Quand on a ouvert la billetterie pour le match aller de huitième de finale de Ligue Europa devant Arsenal [3-1 le 7 mars, 0-3 au retour], les gens sont arrivés la veille pour être certains d’avoir un ticket : ils ont dormi devant le stade, il y avait plusieurs centaines de mètres de queue - on a fait face à plus de 100 000 demandes ! Le football demeure le premier canard social populaire. Au Roazhon Park, des gens qui ne se connaissaient pas s’embrassaient. Vous voyez ça où ? Alors oui, le Stade rennais est peut-être une «marque», comme vous dites, agrégeant une communauté de fans, de partenaires… Pour autant, je ne crois pas que ce mot exprime tout ce que représente un club de foot. Je préfère voir un club comme une entité qui donne de la fierté, qui transmet des choses.

Dans cette perspective, quel est le rôle du président ?
Premièrement : définir la stratégie globale, le projet du club et indiquer ce que nous voulons faire et là où nous voulons aller tous ensemble. Deuxièmement : être le garant des valeurs, de l’identité du club et de son unité. Un club, ce n’est pas seulement une équipe professionnelle : il y a aussi la formation, l’administratif et le département de l’équipe professionnelle. Après, la question n’est pas seulement de vouloir gagner : tout le monde le veut. Elle est de savoir comment y arriver, ou plus exactement de se donner le maximum de chances d’y arriver. Ça, c’est beaucoup de travail, de détermination, de remises en question. Nous ne sommes jamais sûrs du résultat final. En revanche, si tu n’es pas dans la démarche, tu es absolument certain de ne pas y arriver.

En pratique ?
De la synergie, des connexions positives. Chasser le moindre détail : sur le terrain, en dehors, dans tout le club. Si l’on s’en tient au sportif, ces détails tournent autour du joueur. Je n’aime pas le terme, mais les joueurs sont des actifs, comptabilisés comme tels dans les bilans financiers des clubs, avec une valeur sportive et marchande [sur le marché des transferts] qu’il faut développer. Et comme avant d’être un joueur, un footballeur est un homme, le club doit s’occuper de l’homme. Il faut l’intégrer, puis le faire progresser. L’idée, c’est de maîtriser tout ce qui peut être maîtrisé.

Comment le foot a-t-il évolué ?
Les enjeux économiques sont exponentiels et la professionnalisation doit suivre : un club de foot est une entreprise particulière mais on y retrouve désormais les départements et métiers d’une entreprise dite «classique» [marketing, optimisation, management, production…]. Sur le terrain, le jeu va plus vite. Les espaces se réduisent. Les contacts sont de plus en plus forts, de plus en plus durs : c’est comme ça, on n’y peut rien. Depuis mon arrivée, on a créé et renforcé tous les secteurs qui permettent à l’athlète d’être mieux préparé : création d’un département «performance», renforcement du médical, mise en place d’un restaurant - on prend ainsi la main sur la diététique -, renforcement des outils d’analyses et de data pour aider à la prise de décision… Il faut travailler le développement individuel du joueur non seulement dans le cadre collectif, mais aussi indépendamment de celui-ci : il doit de son côté hausser son niveau d’exigence, quelque chose de l’ordre de la réciprocité doit jouer. Si tel joueur est à 100 %, le club terminera huitième au lieu de neuvième. Si son équipier est à 100 % aussi, ce n’est plus huitième, mais septième. Ça doit être une obsession, portée par tout le club. Dans un contexte hors-sol : explosion des droits télé [passés de 748 millions d’euros pour la Ligue 1 en 2016-2020 à 1,2 milliard ensuite], les valeurs des joueurs s’envolent, la médiatisation est permanente et hypertrophiée… Tout va très, très vite. Il faut distinguer l’info de la rumeur, la rumeur de l’intox…

Concrètement ?
Un team manager s’occupe du joueur et de sa famille. Au printemps 2017, l’épouse de notre gardien, Tomas Koubek [parti depuis en Allemagne, à Augsbourg], était sur le point d’accoucher. On jouait tous les trois jours : le club a envoyé quelqu’un dormir chez lui lors de nos déplacements. Il fallait rassurer.

Vous avez vraiment envoyé un type au cas où…
(Il coupe.) Une femme. On a envoyé une femme (sourire). Autre exemple : en déplacement, quelqu’un se rend dans les hôtels avant que l’équipe ne s’y rende pour concevoir un plan de restauration. Et quand on joue à l’étranger, des cuisiniers suivent l’équipe [pour prévenir les possibles intoxications, prémédités ou non]. On a aussi amélioré les modes de déplacement. Vous pouvez vous retourner : il pleut des seaux depuis une semaine et les terrains d’entraînement sont parfaits. Pas une motte ne dépasse. Ces terrains, ce sont les bureaux des joueurs.

Ça se quantifie ?
Au 1er décembre 2017, la valorisation de l’effectif du club atteignait 70 millions d’euros. Au 30 septembre cette année, ce même effectif était valorisé à hauteur de 174 millions. Ce ne sont pas nos chiffres : on a fait la moyenne entre les valeurs estimées de l’observatoire du football CIES de Neuchâtel et celle du site Transfermarkt. Là, je parle aussi du sportif : le foot est un univers où plus un club est riche, plus il gagne. On peut le déplorer ou pas, c’est ainsi. Il faut donc augmenter les recettes. La saison passée, le club a battu des records : chiffre d’affaires, nombre de spectateurs au Roazhon Park, maillots vendus… C’est beaucoup de travail, beaucoup d’investissement.

Qui sont les joueurs ? Qu’est-ce qu’ils ont en tête ?
Parce que vous croyez qu’ils sont tous pareils ? Il n’y a que des cas individuels.

Ils ne partagent rien ?
Si. Les entraînements, les victoires et les défaites. Après, il faut veiller à ce qu’ils soient toujours partie prenante dans le projet collectif. Deux dangers menacent un vestiaire : les egos et la jalousie. Il faut les combattre. Un président ne peut pas se permettre d’être supporteur : il faut garder la tête froide, ce qui n’exclut pas des relations fortes. Mais il faut être juste, honnête, courageux.

On peut tout dire aux joueurs ?
Ils vous respecteront si vous le faites. Le joueur sait très bien quand il n’est plus dans le cadre défini.

Formé à Rennes, le milieu Eduardo Camavinga affole les compteurs, avec une première titularisation en Ligue 1 à 16 ans, un excellent match devant le Paris-SG [2-1, le 18 août] et, on l’imagine, des perspectives de plus-values énormes sur le marché des transferts. Aujourd’hui, quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?
Dans les équipes de jeunes du Stade rennais, il n’y a pas de «championnite» [c’est-à-dire d’obsession de la victoire immédiate et du classement en fin de saison]. Le but est de faire progresser et de préparer les joueurs de notre académie pour qu’ils soient prêts à évoluer dans notre équipe professionnelle. Et qu’ils y soient performants : l’objectif est d’arriver à 7 joueurs issus de la formation dans le groupe pro [comprenant à peu près 24 joueurs]. Il faut du temps. Pour Eduardo Camavinga, on a eu ce temps : comme il n’avait pas la nationalité française [il dispose de deux passeports, congolais et angolais, en attendant sa naturalisation française à venir], il n’a pas été appelé dans les équipes de France de jeunes. Il est donc passé sous les radars, ce qui nous a permis de suivre un vrai plan d’action. De plus, quand vous êtes dans ces équipes nationales de jeunes, vous échangez sur les sollicitations : «Et toi, c’est la Juventus qui t’a contacté ? Moi, c’est Manchester City. Et ils te donneraient combien ?» Eduardo est solide, bien entouré. Et il a été épargné par ça. A contrario, nous avons des jeunes joueurs qui font tous les rassemblements en équipe de France. On a fait le compte : la saison passée, un de nos jeunes a passé 40 % de son temps en sélection, 40% ! Impossible d’établir un plan de progression.

Avez-vous des regrets ?
(Il élude.) Je préfère toujours regarder devant et avancer positivement. Les regrets ne font pas avancer. L’expérience et les rencontres, oui. Il faut avancer.

Grégory Schneider envoyé spécial à Rennes
Un titre avant que je crève !
Le Pinardier
Corne verte
Messages : 5573
Enregistré le : 17 déc. 2016 03:45

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par Le Pinardier »

Merci pour le partage. :trink2:


Une pensée réconfortante pour Rahan qui va commencer son dimanche avec une longue interview de Letang.
« Entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous, il faut choisir. » Thomas Sankara
Avatar du membre
Léribo
Papoose
Messages : 2715
Enregistré le : 17 déc. 2016 09:49

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par Léribo »

Pas de pleine lucarne today!!?? Mais quelle bande de feignasses !
Avatar du membre
Rahan
Corne verte
Messages : 6748
Enregistré le : 05 déc. 2016 09:27

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par Rahan »

merci leo de partager la propagande de ton Gouroux fetiche

tu as bien compris l'objectif d'humaniser le bonhomme? Il en a bien besoin le pauvre.

j'imagine que non vu la première phrase...

Le mec a tellement besoin de se redorer la cerise
Avatar du membre
eXistenZZ
Maverick
Messages : 1477
Enregistré le : 11 déc. 2016 15:55

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par eXistenZZ »

Moi je l'aime bien notre président, il est pas parfait mais quand on a connu Ruello je crois qu'on ne peut qu'être content d'avoir Létang. Et pour avoir fait quelques déplacement l'année dernière je l'ai trouvé proche des supporters et à l'écoute...

Après il a de l'ambition ce qui est plutôt une bonne chose , il faut juste qu'il garde un peu plus ses distances avec le sportif. Mais quand je vois Kita, Ruello, Aulas, Eyraud, Gérard Lopez, Sadran,Jean Pierre Caillot, Romeyer et Caiazzo...je me dis que Létang c'est pas si mal
Avatar du membre
Rahan
Corne verte
Messages : 6748
Enregistré le : 05 déc. 2016 09:27

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par Rahan »

Tu as raison, comparé aux autres il n'est pas si mal.

Je plains tellement les autres supporters

Et tu as aussi raison sur le fait qu'il doive aller loin, très très loin du sportif.
Le Pinardier
Corne verte
Messages : 5573
Enregistré le : 17 déc. 2016 03:45

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par Le Pinardier »

:trink2:
« Entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous, il faut choisir. » Thomas Sankara
Avatar du membre
Mr Chips
Minus
Messages : 511
Enregistré le : 04 déc. 2016 20:14
Localisation : Dans le paquet

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par Mr Chips »

« Lors de la réception de Rennes (le week-end du 14/15 décembre), l'Olympique Lyonnais rendra hommage à l'un de ses plus grands serviteurs en présence de ses amis et de ceux qui ont évolué à ses côtés pendant près d'un demi-siècle »
https://www.lequipe.fr/Football/Actuali ... te/1077437
Avatar du membre
leo
Pied tendre
Messages : 4379
Enregistré le : 06 déc. 2016 09:54

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par leo »

Si on pouvait gâcher la fête de ce nase rétrograde j'en serai fort aise ...
Un titre avant que je crève !
Avatar du membre
fancasmor
Corne verte
Messages : 13487
Enregistré le : 05 déc. 2016 01:14

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par fancasmor »

je déteste Lyon mais Lacombe quel homme

j'ai du respect pour lui, je suis juste navré pour lui de son départ, Aulas en donnant tout pouvoir à Juhnino lui a donner sa lettre de démission

dans cinq ans lyon est un club moyen de L1 (comme nous)
Ça ne sert a rien d'être gentil avec les gens, de toute façon ils vont mourir.
Je me souviendrai longtemps du jour de ma mort.
wam
Corne verte
Messages : 6440
Enregistré le : 04 déc. 2016 19:18

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par wam »

Quel joueur mais quel connard aussi.
Avatar du membre
fancasmor
Corne verte
Messages : 13487
Enregistré le : 05 déc. 2016 01:14

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par fancasmor »

oui
mais si tu es lyonnais '(bah) tu dis yessssss
Ça ne sert a rien d'être gentil avec les gens, de toute façon ils vont mourir.
Je me souviendrai longtemps du jour de ma mort.
Avatar du membre
Filouchelli 2.0
Corne verte
Messages : 9444
Enregistré le : 14 déc. 2016 22:40
Localisation : désactivée

Re: Le Stade Rennais dans les médias

Message par Filouchelli 2.0 »

Vu la santé financière de Lyon (propriétaire du stade), gros gains réguliers lors de transferts (50M mendy, 40M Tolisso, 60M Dombélé, 20M Fekir, 20M Goebbels, 53M Lacazette, 25M Umtiti... et jen passe), dire que ça va être un club lambda de L1 dans 5 ans, c'est très très mal connaitre le football... Ce n'est qu'un ajustement sportif à faire.
Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 11 invités