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Vous devriez regarder la vidéo de Molina parlant de Molina c'est édifiantsaltapiou a écrit :En même temps, difficile d'avoir confiance en quoi que ce soit après 2 ou 3 vidéo de Romain Molina.
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C’est donc Nicolas Holveck qui va prendre la destinée du Stade Rennais en main. Le club va officialiser, ce mercredi en début d’après-midi, sa nomination au poste de président exécutif. Une fonction qui réorganise donc l’organigramme interne, qui permet à Jacques Delanoë de retrouver son poste de président du Conseil d’administration et à Didier Roudet d’occuper les fonctions de directeur général adjoint.
Qui est Nicolas Holveck, 48 ans, Vosgien d’origine, natif d’Épinal ? On le raconte comme étant un exécutant hors pair, un homme de l’ombre, un technicien. « Il est dans l’observation. Il prend son temps pour juger les personnes, confirme Manuel Pires, responsable du centre de formation la saison dernière sur le Rocher, qui officie désormais à Nice. C’est quelqu’un qui sait être ferme, de par ses compétences, mais qui est aussi très proche des hommes. Cela fait du bien dans ce métier d’avoir des personnes comme lui. » L’homme fédère autour de lui, partout où il est passé. À l’AS Nancy-Lorraine déjà, où il était arrivé en 1997 comme simple stagiaire, diplômé de la faculté des Sciences économiques de Nancy (maîtrise de monnaie et finance) et de l’ESC Marseille (master en management du sport). Jacques Rousselot avait vite repéré ses talents et le Vosgien avait ainsi grimpé les échelons quatre à quatre, finissant son parcours au poste de vice-président après avoir successivement officié comme commercial, directeur commercial et directeur général.
"Il a commencé tout en bas de la hiérarchie, s'est donné les moyens de grandir"
« Ça ne me surprend pas qu’il en arrive là aujourd’hui, note Pablo Correa, l’ancien entraîneur nancéen entre 2013 et 2017, avec qui il noue une vraie relation amicale. Il a commencé tout en bas de la hiérarchie et il s’est donné les moyens d’observer, de grandir. Aujourd’hui, grâce à son expérience, Nicolas est armé pour organiser n’importe quel club. Mais c’est un avantage d’arriver dans un club comme le Stade Rennais, qui est structuré, qui va bien. » La trajectoire suit donc une courbe logique de progression. Car après Nancy, Nicolas Holveck a vécu un épisode méditerranéen intense et couronné de succès.
Libéré le 20 février dernier de son contrat avec l’AS Monaco, avec qui il était lié depuis 2014 et où il occupait la fonction de directeur général adjoint, en charge des contrats, des négociations et du développement du centre de formation de l’ASM et du Cercle Bruges (club filial), il officiait à une période où le club du Rocher a été sacré champion de France et demi-finaliste de la Ligue des champions en 2017. Mais au quotidien, le Vosgien gérait une équipe d’une petite soixantaine de personnes dans la Principauté, très éloigné des questions de stratégie, laissant la place à Vadim Vasilyev, le vice-président. Contexte auquel il aura survécu, conforté dans ses missions, après les grands chamboulements dictés en février 2019 par Dmitri Rybolovlev, le président.
Nicolas Holveck était aussi éloigné de la sphère sportive, à la fois géographiquement (son bureau était au stade Louis II alors que tout le secteur sportif se trouvait à la Turbie) mais aussi par souci de rester à sa place, racontait-il à nos confrères de l’Est Républicain en 2017 à qui il avait rapporté cette anecdote : « Monaco, c’est 36 000 habitants sur seulement deux kilomètres carrés, avec beaucoup de célébrités qui vivent ici. Quand j’emmène les enfants à l’école, je tombe souvent sur le cycliste Christopher Froome qui part à l’entraînement par exemple. Ça m’est arrivé aussi de rencontrer le tennisman Djokovic et Bono le chanteur de U2, mais je ne vais jamais les embêter, ce n’est pas dans mon tempérament ni dans les manières de faire ici. » Discret, pas mondain pour deux sous, donc. À Monaco, il ne voyait les joueurs que les jours de matches, ou lorsqu’ils venaient signer leur contrat au siège du club.
Un directeur du recrutement bientôt nommé ?
Selon plusieurs sources, Nicolas Holveck n’est pour autant pas qu’un homme de dossiers. « Il a très vite appris, il s’est très vite inséré, notamment dans les relations avec la Ligue de football professionnel, la Fédération… Tout cela s’apprend et c’est probablement le plus difficile, parce que c’est un cercle très fermé, mais il l’a fait très rapidement et représentait même parfois le président (de Nancy, Jacques Rousselot) aux réunions UCPF (le syndicat des clubs professionnels), précise Pablo Correa. Son carnet d’adresses a encore dû s’améliorer à Monaco. Peut-être que s'il n’était pas passé par là, et qu’il était arrivé directement de Nancy, je vous aurais dit qu’il lui manque. Mais ce n’est pas le cas, il travaille depuis longtemps avec des représentants de joueurs et s’est formé à tous les niveaux. »
Il sera toutefois épaulé sur le plan sportif avec l’arrivée d’un directeur du recrutement. Pour l’heure, le Stade Rennais reste en quête d’un responsable en la matière. Le profil désiré ? Une personne qui détient des compétences dans le domaine sportif, inévitablement, sur le recrutement et qui travaillera avec Julien Stéphan sans pour autant être son supérieur hiérarchique.
Hé je voulais mettre le smiley qui rigole, c’est quoi ce bug ?Barnard a écrit :
Merci pour la réponse. Il y avait de plutôt des bons échos sur le travail de Maurice, dommage.leo a écrit :Maurice c'est mort on serait plutôt sur Grimandi ...
J'attends le verdict de Rahan pour savoir quoi penser de cette recrue. Virus ou vaccin ?
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