Tous avec Martin Terrier !

[Shala]

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Jusqu’en juillet 2006

[Zillon]

Sympa Stéphan de faire rentrer jls pour donner l'impression par contraste que Terrier n'est pas si mauvais.

[tonton35]

Un profil de gagneur, comme Tait, trop gentil

[bzhyoyo]

Des Cahuzac, il en faut dans un groupe. Mais il faut aussi des joueurs avec de la technique.
Juste pour comparaison : la finale de la coupe du monde entre les Pays-bas et l'Espagne ont opposé une équipe avec des vrais méchants dedans à une équipe technique. Devine qui a gagné ?

[LLWW]

l'Allemagne ?

[Zillon]

Oui même qu'ils ont fait voler les dents des attaquants de l'équipe d'en face. Ca c'était du football!

[tonton35]

Des Cahuzac, il en faut dans un groupe. Mais il faut aussi des joueurs avec de la technique.
Juste pour comparaison : la finale de la coupe du monde entre les Pays-bas et l'Espagne ont opposé une équipe avec des vrais méchants dedans à une équipe technique. Devine qui a gagné ?

La technicité se traduit pour un attaquant dans sa capacité à faire le bon geste et cadrer. Terrier n'est pas très habile dans le dernier geste...

[tonton35]

Ça fait maigre en 20 matchs dont 16 titularisations. Même Hunou fait presque mieux. 12M quand même...Si on se contente de ça, on est pas sorti de l'auberge

[fancasmor]

A sa décharge ses bonnes starts sont surtout liées à son replacement dans l'axe. Quand il était à gauche ça doit juste être un but et peut-être une passe de.

[ArtiShow]

Ce mec a quand même un putain de potentiel et est encore jeune !

[breizh_cola]

Ouais. On peut commencer à reboucher ce trou...

[saltapiou]

enlève-le d'abord.

[Titas]

Globalement il ne fait pas une saison scandaleuse...

[Tryphon]

https://www.youtube.com/watch?v=uznBuDEOq_0

"♪♫ I am a pittbull... ♫♪"

[RennesMan]

Martin Terrier

« Je réfléchis peut-être un peu trop… »
L’ancien attaquant de Lyon revient sur ses premiers mois contrastés à Rennes, sur son jeu et sa personnalité réservée.

De retour de l’entraînement, jeudi, Martin Terrier s’est posé chez lui pour revenir sur sa première saison contrastée à Rennes et les critiques qu’il assure prendre avec plus de distance. Avant le match à Metz, en début d’après-midi, l’ex-international Espoirs de 24 ans dit se sentir mieux et son club aussi. « On a réussi à stopper la spirale négative contre Strasbourg (1-0), le week-end dernier. Maintenant, il faut vraiment se soigner. »
« La saison du Stade Rennais ressemble un peu à la vôtre, non ? Des promesses et des trous d’air…
Oui, oui, c’est exactement ça. C’est mon axe de progression : je dois trouver de la régularité sur une saison et sur les matches.
Comment l’expliquez-vous ?
J’ai un peu tendance à ne pas retenter les choses si j’ai échoué.
Je suis perfectionniste, je déteste l’échec. Je commence à comprendre qu’il faut passer par l’échec pour réussir. Il me manque cette prise de risque sur des actions individuelles pour être encore plus décisif.
“Je dois devenir un leader sur le terrain. Je commence à montrer que j’en ai les capacités,,
Justement, vous en êtes à quatre buts et cinq passes décisives en Ligue 1. Quel bilan tirez-vous de votre saison ?
J’ai aussi pas mal joué de malchance avec les montants. Mais il n’y a pas à rougir, cela reste positif. J’ai réussi à m’intégrer assez facilement parce que je connaissais déjà pas mal de joueurs et “Flo” Maurice (le directeur sportif).
Vous êtes un ex-international Espoirs en provenance de Lyon, les attentes étaient-elles plus grandes à votre sujet ?
C’est-à-dire ?
Vous étiez davantage attendu comme un leader...
Je suis quelqu’un d’assez timide, de réservé. Ce n’est pas naturel chez moi de parler dans le vestiaire. Je dois, en revanche, devenir un leader sur le terrain. Je commence à montrer que j’en ai les capacités.
Mais quand vous choisissez Rennes, c’est aussi pour devenir un cadre dans un club ambitieux, peut-être davantage taillé pour vous que Lyon, non ?
J’avais besoin de ce changement mais je devais trouver mes marques aussi. Ma première saison à Lyon a été plutôt bonne, même si je trouvais que je n’avais pas eu beaucoup de temps de jeu (16 titularisations en L 1, 9 buts). La deuxième a été plus compliquée entre le Covid et le changement d’entraîneur (Sylvinho par Rudi Garcia).Je n’ai pas vraiment réussi à trouver ma place et c’est pour ça que j’ai rejoint Rennes, avec la possibilité de jouer la Ligue des champions.
Je me sens de mieux en mieux sur le terrain et j’ai l’impression de montrer une autre facette de ma personnalité.
“Pour mon père, je devrais parfois me montrer plus expressif sur le terrain quand je rate quelque chose,,
Vous dites que vous n’allez pas changer mais vous essayez de forcer votre nature, visiblement.
J’aimerais devenir quelqu’un d’important même quand ça va mal, comme contre l’OM par exemple même si on n’était pas vraiment en difficulté (0-1,le 10mars). Si le ballon va au fond au lieu de taper la transversale… J’ai envie que mes coéquipiers me cherchent peut-être encore plus, pour tirer toute l’équipe vers le haut.
On parle de vous comme d’un charmant garçon, élégant, mais qui doit encore s’affirmer. Le souci, c’est que l’on dit la même chose sur vous depuis deux ans…
(Il réfléchit.) Il y a des choses que je ne peux pas changer dans mon caractère : je suis un peu introverti par exemple. Au niveau de l’attitude, en revanche, je dois essayer d’être plus agressif, plus déterminé, ou au moins le montrer davantage. Mais, dans le foot comme ailleurs, c’est aussi la culture de l’instant : quand je fais gagner les matches, les gens ne parlent plus de ma personnalité.
Continuez-vous à appeler votre père après les matches pour lui demander son avis ?
Tout le temps. C’est un rituel, j’ai besoin de ça. C’est important de ne pas changer ça, l’avis de mon père est ultra-important pourmoi.
Qu’est-ce qu’il vous dit aujourd’hui ?
Que je devrais parfois peut-être me montrer plus expressif sur le terrain quand je rate quelque chose, quand une situation ne me va pas. Sur les critiques, il me dit qu’il faut que je force ma nature mais que je ne dois pas me prendre pour un autre. Je dois trouver le juste équilibre. Mais il voit que je progresse. Au début de ma carrière, j’avais tendance à lire tous les articles, tous les commentaires. Inconsciemment, je me suis rendu compte que ça jouait beaucoup sur ma confiance, mes performances. Maintenant, j’essaye d’éviter.
“J’ai dit (à Genesio) que je me sentais plus à l’aise dans une position axiale,,
Les gens attendent plus de vous vu votre CV, votre prix d’achat. En avez-vous conscience ?
J’ai le potentiel pour faire encore mieux. Il faut analyser la situation, comprendre ce que je dois plus travailler. 80 % du boulot se passe à l’entraînement. Je travaille sur ma façon d’appréhender les matches, la compétition, l’adversité.
Quand on vous écoute, tout semble très réfléchi dans votre jeu et dans votre carrière. Trop ?
(Il sourit.) Oui je réfléchis peut-être un peu trop, et on me l’a souvent reproché. Quand un choix est fait par le coach, j’ai tendance à me demander pourquoi, à vouloir comprendre quand d’autres passent très vite à autre chose. Mais pour moi, ce n’est pas un défaut.
Ça vous a joué des tours ?
Oui, notamment à Lyon. Il y a de la concurrence, des statuts un peu différents en fonction des joueurs. Parfois, ce n’était pas forcément mérité de me retrouver sur le banc ou en tribunes, mais il fallait l’accepter. Je n’avais pas l’occasion d’en discuter avec le coach, peut-être aussi parce que je n’osais pas le faire, alors que ça me restait en tête longtemps après.
Vous avez justement retrouvé votre ancien coach de l’OL, Bruno Genesio, nommé en remplacement de Julien Stéphan. Comment se sont passées les retrouvailles ?
Je sais comment il fonctionne, ce qu’il attend des joueurs. Il a rencontré tout le monde en entretien individuel à son arrivée. Il m’a parlé de mon début de saison, de mon intégration, de mon positionnement. Je lui ai dit que je me sentais plus à l’aise dans une position axiale. Après, il sait aussi que je suis polyvalent. »
Source : L’Equipe d’hier

[Gilmo]

Peut-il être n°1 au centre de l'attaque ? Pour ça il faudra plus de régularité et être aussi tranchant à la réception des centres. La profondeur, il l'a. Mais pourquoi pas.