Benjamin Bourigeaud, la légende

Où l'on parle essentiellement du SRFC
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Droopy2
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par Droopy2 »

Dernier message de la page précédente :

Le but qui fait du bien !
“La vie est une tragédie pour celui qui sent et une comédie pour celui qui pense.”
La Bruyère.
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Droopy2
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par Droopy2 »

“La vie est une tragédie pour celui qui sent et une comédie pour celui qui pense.”
La Bruyère.
gariss
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par gariss »

Article intéressant. Des gens bien tous les 2.
Barnard
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par Barnard »

Ouais c'est frais ça. Faudrait essayer avec la meuf de Niang pour voir.
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LLWW
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par LLWW »

Barnard a écrit :Ouais c'est frais ça. Faudrait essayer avec la meuf de Niang pour voir.
Laquelle ?
Ce post n'appelle pas de réponse.
Barnard
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par Barnard »

:daft: bonne question
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par tonton35 »

Seul un prof vous fournira la bonne réponse ;)
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bzhyoyo
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par bzhyoyo »

tonton35 a écrit :Seul un prof vous fournira la bonne réponse ;)
Présent !
Alors, le present perfect permet d'évoquer les conséquences sur le présent d'un événement passé.
Ca convient ?
"For every complex problem there is an answer that is clear, simple, and wrong." - H.L. Mencken
«Tous ces gens qui nous ont chié dessus pendant des années, putain, mais prenez conscience de ça, qu’on est un putain de bon club.» Romain Danzé
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fancasmor
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par fancasmor »

Aye je suis perdu :pitch:

Bon pour la femme de Niang, elle est present ou past perfect?
Ça ne sert a rien d'être gentil avec les gens, de toute façon ils vont mourir.
Je me souviendrai longtemps du jour de ma mort.
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Abidbul
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par Abidbul »

Bourigeaud va redevenir bon comme avant aujourd'hui ?
Gillou de la tourette spirit : j'ai dit ta gueule ! Alors maintenant tu vas bien te faire enculer. Ok?
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bzhyoyo
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par bzhyoyo »

fancasmor a écrit :Aye je suis perdu :pitch:

Bon pour la femme de Niang, elle est present ou past perfect?
Preterit, definitely preterit. Si j'ai bien compris les méandres de sa vie amoureuse.
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fancasmor
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par fancasmor »

bzhyoyo a écrit :
fancasmor a écrit :Aye je suis perdu :pitch:

Bon pour la femme de Niang, elle est present ou past perfect?
Preterit, definitely preterit. Si j'ai bien compris les méandres de sa vie amoureuse.
Merci, je te l'avais dit je suis perdu en grammaire anglaise :good1:
Ça ne sert a rien d'être gentil avec les gens, de toute façon ils vont mourir.
Je me souviendrai longtemps du jour de ma mort.
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ArtiShow
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par ArtiShow »

La série se termine :fleur: ...mais que pour les abonnés :-|
Futur vainqueur des Prostiks 23/24 !!!
CCCCCECCECCECCECCECCECCFCFCCFCECECFCCCCFCCCCCCC
C : Championnat
E : Europa League
F : Coupe de France
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bzhyoyo
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par bzhyoyo »

Je serais Bourige, je dirais à Mathieu Courreau de se calmer, ça se voit qu'il a un peu flashé sur madame. Et on peut le comprendre.
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Droopy2
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par Droopy2 »

Quand je suis arrivée ici, à Rennes, notre fils Timao avait cinq mois. J’avais accouché à Arras, j’avais 21 ans. Je vais vous raconter ce tourbillon.
Après mes échecs au Canada puis à Bastia, mon retour à Calais, Benjamin m’a dit : « On se lance, on habite ensemble ». Il m’avait obtenu un stage d’un mois au RC Lens dans le cadre de ma licence en management du sport. C’était un test, aussi, pour notre couple. Lui habitait dans un studio à Lens, avec d’autres joueurs dans le même immeuble. J’ai fait une année en DUT de commercialisation touristique. J’ai découvert la vie de jeune couple. De jeune tout court, d’ailleurs. Être assidue aux cours, faire à manger, aller boire un verre, loin de mes journées basket qui durait de 6 h 30 à 23 heures, comme je vous les racontais dans mes deux dernières chroniques.

Je suis tombée enceinte en mars. Baja jouait un match de championnat à l’extérieur. J’étais seule dans l’appartement. Je ne me sentais pas bien depuis un moment. J’avais un test de grossesse. Je l’ai fait. Il était positif. J’ai appelé une copine, je hurlais au téléphone, j’étais paniquée. J’ai appelé Benjamin, il rentrait, il était dans le bus. Je hurlais pareil. Et je l’entends encore me dire : « Mais calme-toi, tu ne vas pas mourir, pose-toi et on en parle quand je rentre. » Il est arrivé vers deux heures du matin. Moi, j’étais sûre que je serais la dernière de la bande de copines à être enceinte, genre à 30 ans, pas avant.

Quand il est arrivé, je lui ai montré le test en chialant. Baja, qui était un gamin, me dit : « Ce n’est pas grave, on va gérer. On va réfléchir, en tout cas moi je te suis. » Il a fait preuve d’une maturité assez inattendue, d’un seul coup, comme ça. Je crois que ça m’a apaisée sur le moment.
J’étais enceinte d’un mois et demi. Tellement de femmes galèrent pour avoir un enfant. Moi je n’avais rien fait pour. J’ai pris ça pour un signe. Mais je n’étais pas prête du tout. Je ne touchais pas mon ventre, je ne lui parlais pas, j’avais peur d’avoir des vergetures. J’avais l’impression que Baja et moi étions des enfants qui allaient avoir un enfant.
Le soir, je me faisais des concours de chocolat, un carré de plus chaque soir. J’ai pris trente-cinq kilos, gros legging noir, grosses bottes fourrées, gros pull à capuche, j’allais aux matches comme ça.

Baja, lui, était fier. Toute la grossesse, il a été fier, homme, mignon, gentil avec moi, aux petits soins, sûr de lui. Il m’accompagnait aux séances de préparation à l’accouchement. Ça me rassurait parce que oui, ma peur était toujours présente. Nous étions jeunes, pas préparés à être parents. Je faisais bonne figure auprès de lui, je faisais comme si j’étais prête, mais en vérité j’avais peur pour tout.
L’accouchement ? Évidemment une horreur, la péridurale est arrivée trop tard… Baja, lui, était serein, écoutait de la musique, jouait à des jeux sur son téléphone. Il avait cheminé bien plus vite que moi. Quand il a vu le visage de Timao, il s’est effondré en larmes, des larmes de joie, d’émotion. Moi pareil, avec le sentiment de culpabilité en plus car je n’interagissais pas avec le bébé depuis le début.
Je crois que tout Calais est venu dans ma chambre. Les parents, ma grand-mère, l’agent de Baja (Danijel Ljuboja). Baja est parti très vite, il jouait le lendemain puis partait en stage hivernal au Maroc pour dix jours, tout fier, voulant marquer absolument pour célébrer la naissance de son fils.

Je me suis posée sur le lit, seule, à regarder le bébé. Et à me dire : « Mais qu’est-ce que je dois faire maintenant ? » Je ne savais rien faire. Mon père est venu me chercher, m’a ramené à l’appartement, à Lens. C’était mon moment de fierté à moi, d’être là, dans la voiture, avec mon père. Pendant une semaine, je suis restée seule avec Timao. Je ne mangeais plus. Je ne faisais que boire de l’eau. Je le regardais quand il dormait. Et je pleurais sans pouvoir m’arrêter, sauf quand je l’avais dans mes bras. Je faisais un baby-blues. On en entend de plus en plus parler aujourd’hui mais je ne mettais pas ce mot sur ce qui m’arrivait à ce moment-là.
Un jour, ma mère m’appelle, me demande si ça va. Je suis effondrée en larmes. Elle est venue me chercher. On avait chargé la voiture de tout ce qu’on pouvait pour rentrer à Calais.
Baja est rentré de son stage. Je lui en voulais. J’avais vécu son départ comme un abandon. Je ne voulais même pas qu’il porte son fils dans ses bras. J’étais très dure avec lui. Il ne savait plus comment prendre sa place. On est rentré à Lens et tout s’est mis en place doucement. On s’est solidifié, endurci. Je le voyais tellement mature, il était passé du tout au tout, il s’était transformé.

L’été est arrivé, le championnat était terminé, on prenait juste nos marques de jeunes parents. Je dois vous l’avouer, un jour, j’avais dit à l’agent de Baja que s’il y avait des contacts pour quitter Lens, je voulais la mer et pas la Bretagne. Parce que pour moi, mon Nord c’était comme la Bretagne avec le vent, la pluie. Je voulais connaître autre chose.
Et le Stade Rennais est arrivé, une semaine avant l’ouverture du mercato. Ça s’est fait très vite, en quelques jours seulement. Et j’étais heureuse parce que c’était le gros tremplin de sa vie. Ce que j’avais dit à son agent n’avait plus aucune importance, bien sûr. Ça y est, Baja allait jouer en Ligue 1.
Le 14 juin, Baja est le premier joueur du mercato estival à signer. Il avait passé sa visite médicale à Paris, le matin, avait été prévenu du rendez-vous la veille à 23 heures. Pendant trois mois, il a vécu à l’hôtel à Rennes avant qu’il ne se lie d’amitié avec Ramy Bensebaini et que ce dernier ne lui propose de venir habiter chez lui en attendant de trouver un endroit fixe. Moi, je vivais à Calais, j’étais focus sur mon rôle de maman, débordée pour un rien. J’avais fini par lui faire une surprise, j’étais descendue cinq jours avec le petit. Il était heureux de nous voir, pleurait de joie après un mois et demi de séparation. Timao avait déjà changé.

Après quelques semaines à l’hôtel, on a fini par trouver une maison à louer, dans le quartier Saint-Hélier. Mais je ne me sentais pas bien dans cette maison, je n’arrivais pas à me sentir chez moi. Je crois que malgré ma joie pour Baja, je voulais rentrer à Calais. Mon père est venu du Nord avec son camion rempli. Il nous a fait des travaux, a mis du parquet au sol, m’a emmené chez Ikea, portait tout pendant que Baja était en pleine prépa estivale, une prépa fatigante. Je ne connaissais toujours pas la ville. Baja, fier, me faisait faire le tour de la ville en voiture, me montrait « sa » ville. Il était déjà chez lui. Il y avait un énorme décalage entre lui et moi. J’étais très fière de lui, même si finalement nous vivions cette nouvelle vie de manière très différente. Le club m’avait fait découvrir le Roazhon Park, on avait fait des photos avec Timao.

Quand mon père est rentré à Calais, j’ai ressenti à nouveau un grand vide. En fait, tu te retrouves face à cette réalité où tes habitudes changent radicalement : contrairement à Calais, que l’emploi du temps sportif de Baja soit chargé ou pas, impossible d’aller boire un café chez mes parents, d’aller voir une copine, d’aller regarder mon frère jouer un match, de sortir un soir et laisser mon fils à ma mère. J’avais 21 ans, je vivais une nouvelle fois un déracinement, et finalement la solitude qui va avec. Et, à la différence du premier que j’ai vécu en partant au Canada, aucun retour en arrière possible. Je sais que c’est le lot de beaucoup de personnes car il n’y a pas que les familles de sportifs qui vivent ces situations. Mais cette arrivée à Rennes coïncidait surtout avec le moment où je me reconstruisais après mes différents échecs.

Je me suis alors terriblement rapprochée de Timao. Je vous l’ai déjà dit : il est devenu mon fils et mon meilleur ami. J’ai vécu tellement de choses en deux ans que je me suis tournée vers lui et Baja pour surtout ne pas penser à moi. Je suis devenue sensible, à fleur de peau, moi qui étais battante, téméraire. Je vivais plusieurs déracinements. Celui d’avec le sport, celui d’avec ma vie de jeune femme dont je n’ai finalement pas profité en devenant maman, celui d’avec le Nord qu’on a quitté pour Baja.
Et puis le fait de devoir dépendre de quelqu’un. L’argent, j’en parle ouvertement. On vient d’un milieu très modeste. Baja gagne très bien sa vie, évidemment. Personne ne cracherait là-dessus, personne ne refuserait de pouvoir mettre sa famille à l’abri. Qui ne kifferait pas ? Qui ne s’habillerait pas un peu mieux ? Et encore… c’est en jogging que je vais nourrir les canards avec mon fils, hein ! ce que je veux dire c’est qu’on sait d’où on vient et moi, je n’ai pas peur de ne plus avoir d’argent. C’est son argent, pas le mien. On aide des associations, on fait beaucoup de dons, on remplit des containers qui partent au Sénégal, on fait tout ce qu’on peut.

Au fil des mois, je me suis donc mise à fond dans mon rôle de maman rennaise, de femme de. J’ai passé beaucoup de temps seule, comme un routier en déplacement mais à la maison. Contrairement aux gens, je n’attends pas les week-ends avec impatience. Baja est soit à l’entraînement, soit en mise au vert, soit en déplacement. Je me suis parfois ennuyée à crever. Je me suis sentie vide, incapable même de choisir un plat, l’échanger avec celui de Baja. Ça a été ça, mes deux premières années à Rennes.
Certaines compagnes se trouvent une occupation ou un travail et développent un cercle social. La question de travailler s’est posée plusieurs fois. Honnêtement, ma vie c’était le basket. Je crois que je me cherche encore. Je ne sais toujours pas vers quoi je veux me diriger. Ça viendra.

On a fini par quitter le quartier Saint-Hélier pour rejoindre le Mail François-Mitterrand. J’avais besoin d’un cocon. À cela s’ajoute la rencontre avec les filles, les autres compagnes. Jo, la femme de Clément Grenier, vit dans le même immeuble que nous. Nos enfants sont comme frères et sœurs et c’est une personne exceptionnelle. Je ne compte pas le nombre de fois où je découvre un plat, des attentions sur le pas de ma porte. Il y a en a d’autres bien sûr, j’en ai parlé dans ma première chronique. Tout cela fait qu’aujourd’hui, je me sens un peu mieux.
Mais on ne se refait pas, mon attachement à mes racines est très fort même si j’avance doucement dans l’idée qu’il me faudra attendre pour revenir définitivement là-bas. C’est pareil pour mes proches, il y a toujours des pleurs à nos départs de Calais, comme au premier jour alors qu’il s’agit de mon énième départ, d’un petit départ de rien du tout.

Je traverse encore des périodes de questionnement. Avec cette idée, au fond, que je n’ai bien sûr pas le droit de me plaindre compte tenu du confort dans lequel on vit. Les gens pensent qu’on vit comme des divas, nous les femmes de joueurs. Qu’est-ce qu’elle a à se plaindre celle-là ? Je comprends ces réactions mais pourtant notre réalité n’est pas aussi parfaite qu’on aimerait le croire.

Voilà. J’essaie que Baja se sente bien ici, de l’accompagner au mieux, je suis sa plus grande fan, sa première supportrice. Je sens que j’arrive au bout de tous ces chocs émotionnels, qu’ils s’apaisent. Mettre des mots sur tout ça, grâce à ces cartes blanches pour Prolongation, lire et entendre tous vos retours, m’ont fait beaucoup de bien. On pleurera si on quitte Rennes un jour. Pour tout cela, merci.
Je commence à me reconnecter avec Marine Capon. J’en ai envie, j’en ai besoin. Petit à petit, je prends conscience que tout ce que je vivais comme des échecs peut se transformer en forces. Que la vie est un immense bordel. Que tout mis bout à bout fera une vie. Et que c’est à moi, à chacun, d’en faire ce que l’on peut, ce que l’on veut. Personne ne vous attend. Il faut se prendre soi-même par la main. Et faire son chemin. »
“La vie est une tragédie pour celui qui sent et une comédie pour celui qui pense.”
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RoazhonPub
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Re: Benjamin Bourigeaud

Message par RoazhonPub »

Faut arreter au bout d'un moment ... je compte pas le nombre de bretons a paris qui revent de retourner en bretagne et ils en font pas tout un plat a ce point la ...

D'autant que la carriere d'une footballeur est courte
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