Lis et rature !

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Tryphon
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Re: Lis et rature !

Message par Tryphon »

Dernier message de la page précédente :

Oui, et tant mieux pour toi. Je disais "en général", pour l'avoir constaté en établissement scolaire. Tu sais, on fait encore étudier des tragédies de Racine au lycée, je trouve ça décalé (sauf, donc, pour quelques jeunes sensibles à ce genre de textes).
Tu parles de "vrais livres", c'est peut-être un peu fort comme expression. La littérature actuelle pour la jeunesse et pour les jeunes adultes produit d'excellents (vrais ?) bouquins, je trouve dommage de fatiguer les collégiens avec des trucs ardus quand des trucs plus simples et écrits pour eux ne sont pas évoqués en cours.
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fancasmor
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Re: Lis et rature !

Message par fancasmor »

Je confirme, c'est en 4ème 3 eme que je me suis tapé Balzac, depuis rien que son nom me fatigue.
Je veux bien te croire mais à cet âge je n'avais pas le recul.

Verne c'est seul que j'ai découvert et aimé mais pareil je n'avais sans doute pas le recul pour y trouver l'humour que tu décris.
Ça ne sert a rien d'être gentil avec les gens, de toute façon ils vont mourir.
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Tryphon
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Re: Lis et rature !

Message par Tryphon »

Voilà : faire lire Le Père Goriot au collège est, à mon sens, une ineptie, mais bon. Les faiseurs de programmes ont une ambition complètement décalée par rapport à l'âge des élèves, et à leurs préoccupations. Quand je tenais le CDI d'un petit collège, j'avais un immense plaisir à voir les élèves s'arracher les nouveautés écrites pour eux. Et puis certains me conseillaient des titres qu'ils aimaient passionnément.
Si tu relisais La Peau de chagrin aujourd'hui, Fancasmor, je suis sûr que ça te semblerait mieux qu'une succession de mots ; et si tu relisais Voyage au centre de la Terre, tu sourirais parfois.
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fancasmor
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Re: Lis et rature !

Message par fancasmor »

Alors il va falloir que je me botte les fesses. J'ai beaucoup de retard je l'avoue, je ne lis plus beaucoup...
Mais je vais tacher de les trouver en occasions et essayer, après je pourrais me (re)faire un avis different.

Mais Verne j'aimais, c'était juste que je n'avais pas vu le côté humour.
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Tryphon
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Re: Lis et rature !

Message par Tryphon »

fancasmor a écrit :Mais Verne j'aimais, c'était juste que je n'avais pas vu le côté humour.
Exactement comme toi : je ne l'avais pas vu lors de mes lectures d'adolescent.
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clarence oveur
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Re: Lis et rature !

Message par clarence oveur »

Tryphon a écrit :Oui, et tant mieux pour toi. Je disais "en général", pour l'avoir constaté en établissement scolaire. Tu sais, on fait encore étudier des tragédies de Racine au lycée, je trouve ça décalé (sauf, donc, pour quelques jeunes sensibles à ce genre de textes).
Tu parles de "vrais livres", c'est peut-être un peu fort comme expression. La littérature actuelle pour la jeunesse et pour les jeunes adultes produit d'excellents (vrais ?) bouquins, je trouve dommage de fatiguer les collégiens avec des trucs ardus quand des trucs plus simples et écrits pour eux ne sont pas évoqués en cours.
Là où je te rejoins , c'est que si c'est en première ou terminale que j'ai découvert la littérature classique, ce n'est pas le lycée qui m'a donné l'envie de m'y intéresser, c'est que j'ai commencé à lire très jeune car mes parents sont de très gros lecteurs, genre mon père collectionne les livres anciens et a quelques belles pièces dans sa collection. Genre au lycée, quand il m'a montré une édition originale de voltaire, je peux te dire que ca donne envie de la lire car c’est comme si tu voyageais dans le passé et même si je suis plus scientifique que littéraire, j'avais des potes qui étaient en filière littéraire par choix et pas par défaut, genre qui m'ont fait découvrir céline en seconde. Bref, ce que je veux dire c'est mon environnement qui m'a fait m'intéresser à la littérature, et pas l'école où effectivement l'enseignement est trop austère. Pour moi , il y a un cheminement littéraire avant de pouvoir vraiment apprécier la littérature classique et d'avoir envie de s'y intéresser.Et effectivement l'enseignement du francais ne se base que sur les classiques alors que comme tu dis on trouve ce que j'appelle de vrais livres aussi ailleurs. il faudrait un mix en fait pour attiser la curiosité des élèves, surtout que le niveau des élèves a baissé et qu'ils se désintéressent de plus en plus de la lecture en dehors du cadre scolaire.
Si notre civilisation devait dessoûler deux jours de suite, le troisième elle crèverait de remords.
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Tryphon
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Re: Lis et rature !

Message par Tryphon »

Ben oui, hélas ! il est rare que le goût de la lecture vienne de lui-même. C'est pourquoi proposer de chouettes petits bouquins à des collégiens peut marcher, je l'ai vraiment constaté. Bon, on n'est pas non plus obligé de lire et aimer lire, il y a des tas d'autres bonheurs possibles sur terre. Mais quand même, quelle ouverture d'esprit ça donne, la littérature !
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clarence oveur
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Re: Lis et rature !

Message par clarence oveur »

Non on n'est pas obligés d'aimer la lecture mais quand on aime, ca fait tellement plaisir de partager ce gout de la lecture. Franchement, je remercie mes parents et mes potes de lycée de m'avoir fait aimer la lecture alors que j’étais en filière scientifique. La littérature, c’est un voyage sans fin car tu as beau lire encore et encore, tu atterris toujours sur des continents que tu n’avais pas explorés.
Si notre civilisation devait dessoûler deux jours de suite, le troisième elle crèverait de remords.
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bzhyoyo
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Re: Lis et rature !

Message par bzhyoyo »

Repères de progressivité

Chaque année, le professeur aborde les questionnements au programme en mobilisant les ressources de : la littérature patrimoniale (en s'efforçant de puiser dans toutes les époques, du Moyen Âge au XXe siècle) ; la littérature contemporaine ; les littératures antiques et étrangères ; les littératures francophones ; la littérature de jeunesse ; les textes non littéraires de natures et de fonctions variées (écrits sociaux, documentaires). Il exploite aussi des œuvres issues de domaines artistiques diversifiés. Il s'agit notamment d'établir constamment des ponts entre le passé, le présent et les questions du monde de demain, en dépassant les frontières artificielles, dans une perspective culturelle ouverte et riche.

Chaque année du cycle, l'élève lit :

au moins trois œuvres complètes en lecture intégrale ;
au moins trois œuvres complètes en lecture cursive ;
au moins trois groupements de textes (lectures analytiques et cursives).
Juste pour info, un extrait du programme de Français de 4ème/3ème.
Le corpus des oeuvres semble être du choix des professeurs (je n'ai pas trouvé de bibliographie imposée) et ça ne m'étonnerait pas que ce soit pareil au lycée (en général, la philosophie globale des programmes reste la même, peu importe le niveau).
Donc il s'agit de tomber sur un prof de français qui n'est pas obnubilé par les classiques et qui a deux sous de jugeotte pour adapter les oeuvres complètes à son public.

J'ai juste en tête une collègue au lycée qui fait lire Animal Farm en première.
"For every complex problem there is an answer that is clear, simple, and wrong." - H.L. Mencken
«Tous ces gens qui nous ont chié dessus pendant des années, putain, mais prenez conscience de ça, qu’on est un putain de bon club.» Romain Danzé
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Shala
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Re: Lis et rature !

Message par Shala »

Ouep les profs de français décident des œuvres à étudier et personne ne peut s’en offusquer.
Par exemple ma prof de français, illuminée, de seconde générale, nous a brouté un trimestre avec « Mon bel oranger ».
Plusieurs parents ont logiquement halluciné.
Protégée par le proviseur de bréquoche, les parents d’élèves se sont heurtés au mur de l’ETAT.
Une folle dans un monde éducatif de fou :roll:
🇺🇦
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Droopy2
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Re: Lis et rature !

Message par Droopy2 »

Victor Hugo, sur la mort de. Balzac :

"Le 18 août 1850, ma femme, qui avait été dans la journée pour voir Mme de Balzac, me dit que M. de Balzac se mourait. J'y courus.

M. de Balzac était atteint depuis dix-huit mois d'une hypertrophie du coeur. Après la révolution de Février, il était allé en Russie et s'y était marié. Quelques jours avant son départ, je l'avais rencontré sur le boulevard; il se plaignait déjà et respirait bruyamment. En mai 1850, il était revenu en France, marié, riche et mourant. En arrivant, il avait déjà les jambes enflées. Quatre médecins consultés l'auscultèrent. L'un d'eux, M. Louis, me dit le 6 juillet: Il n'a pas six semaines à vivre. C'était la même maladie que Frédéric Soulié.

Le 18 août, j'avais mon oncle, le général Louis Hugo, à dîner. Sitôt levé de table, je le quittai et je pris un fiacre qui me mena avenue Fortunée, n° 14, dans le quartier Beaujon. C'était là que demeurait M. de Balzac. Il avait acheté ce qui restait de l'hôtel de M. de Beaujon, quelques corps de logis bas échappés par hasard à la démolition ; il avait magnifiquement meublé ces masures et s'en était fait un charmant petit hôtel, ayant porte cochère sur l'avenue Fortunée et pour tout jardin une cour longue et étroite où les pavés étaient coupés çà et là de plates-bandes.

Je sonnai. Il faisait un clair de lune voilé de nuages. La rue était déserte. On ne vint pas. Je sonnai une seconde fois. La porte s'ouvrit. Une servante m'apparut avec une chandelle. « Que veut monsieur ? » dit-elle. Elle pleurait.

Je dis mon nom. On me fit entrer dans le salon qui était au rez-de- chaussée, et dans lequel il y avait, sur une console opposée à la cheminée, le buste colossal en marbre de Balzac par David. Une bougie brûlait sur une riche table ovale posée au milieu du salon et qui avait en guise de pieds six statuettes dorées du plus beau goût.

Une autre femme vint qui pleurait aussi et me dit :

«Il se meurt. Madame est rentrée chez elle. Les médecins l'ont abandonné depuis hier. Il a une plaie à la jambe gauche. La gangrène y est. Les médecins ne savent ce qu'ils font. Ils disaient que l'hydropisie de monsieur était une hydropisie couenneuse, une infiltration, c'est leur mot, que la peau et la chair étaient comme du lard et qu'il était impossible de lui faire la ponction. Eh bien, le mois dernier, en se couchant, Monsieur s'est heurté à un meuble historié, la peau s'est déchirée, et toute l'eau qu'il avait dans le corps a coulé. Les médecins ont dit : Tiens ! Cela les a étonnés et depuis ce temps-là ils lui ont fait la ponction. Ils ont dit : Imitons la nature. Mais il est venu un abcès à la jambe. C'est M. Roux qui l'a opéré. Hier on a levé l'appareil. La plaie, au lieu d'avoir suppuré, était rouge, sèche et brûlante. Alors ils ont dit : Il est perdu ! et ne sont plus revenus. On est allé chez quatre ou cinq, inutilement. Tous ont répondu : Il n'y a rien à faire. La nuit a été mauvaise. Ce matin, à neuf heures, monsieur ne parlait plus. Madame a fait chercher un prêtre. Le prêtre est venu et a donné à Monsieur l'extrême- onction. Monsieur a fait signe qu'il comprenait. Une heure après, il a serré la main à sa soeur, Mme de Surville. Depuis onze heures il râle et ne voit plus rien. Il ne passera pas la nuit. Si vous voulez, monsieur, je vais aller chercher M. de Surville, qui n'est pas encore couché. »

La femme me quitta. J'attendis quelques instants. La bougie éclairait à peine le splendide ameublement du salon et de magnifiques peintures de Porbus et de Holbein suspendues aux murs. Le buste de marbre se dressait vaguement dans cette ombre comme le spectre de l'homme qui allait mourir. Une odeur de cadavre emplissait la maison.

M. de Surville entra et me confirma tout ce que m'avait dit la servante. Je demandai à voir M. de Balzac.
Nous traversâmes un corridor, nous montâmes un escalier couvert d'un tapis rouge et encombré d'objets d'art, vases, statues, tableaux, crédences portant des émaux, puis un autre corridor, et j'aperçus une porte ouverte. J'entendis un râlement haut et sinistre. J'étais dans la chambre de Balzac.
Un lit était au milieu de cette chambre. Un lit d'acajou ayant au pied et à la tête des traverses et des courroies qui indiquaient un appareil de suspension destiné à mouvoir le malade. M. de Balzac était dans ce lit, la tête appuyée sur un monceau d'oreillers auxquels on avait ajouté des coussins de damas rouge empruntés au canapé de la chambre. Il avait la face violette, presque noire, inclinée à droite, la barbe non faite, les cheveux gris et coupés courts, l'oeil ouvert et fixe. Je le voyais de profil, et il ressemblait ainsi à l'Empereur.

Une vieille femme, la garde, et un domestique se tenaient debout des deux côtés du lit. Une bougie brûlait derrière le chevet sur une table, une autre sur une commode près de la porte. Un vase d'argent était posé sur la table de nuit. Cet homme et cette femme se taisaient avec une sorte de terreur et écoutaient le mourant râler avec bruit.

La bougie au chevet éclairait vivement un portrait d'homme jeune, rose et souriant, suspendu près de la cheminée.

Une odeur insupportable s'exhalait du lit. Je soulevai la couverture et je pris la main de Balzac. Elle était couverte de sueur. Je la pressai. Il ne répondit pas à la pression.

C'était cette même chambre où je l'étais venu voir un mois auparavant. Il était gai, plein d'espoir, ne doutant pas de sa guérison, montrant son enflure en riant. Nous avions beaucoup causé et disputé politique. Il me reprochait «ma démagogie». Lui était légitimiste. Il me disait : «Comment avez-vous pu renoncer avec tant de sérénité à ce titre de pair de France, le plus beau après le titre de roi de France» -- Il me disait aussi : «J'ai la maison de M. de Beaujon, moins le jardin, mais avec la tribune sur la petite église du coin de la rue. J'ai là dans mon escalier une porte qui ouvre sur l'église. Un tour de clef et je suis à la messe. Je tiens plus à cette tribune qu'au jardin.» -- Quand je l'avais quitté, il m'avait reconduit jusqu'à cet escalier, marchant péniblement, et m'avait montré cette porte, et il avait crié à sa femme : «Surtout, fais bien voir à Hugo tous mes tableaux.»

La garde me dit : «Il mourra au point du jour.»

Je redescendis, emportant dans ma pensée cette figure livide ; en traversant le salon, je retrouvai le buste immobile, impassible, altier et rayonnant vaguement, et je comparai la mort à l'immortalité.
Rentré chez moi, c'était un dimanche, je trouvai plusieurs personnes qui m'attendaient, entre autres Riza-Bey, le chargé d'affaires de Turquie, Navarrete, le poète espagnol et le comte Arrivabene, proscrit italien. Je leur dis : «Messieurs, l'Europe va perdre un grand esprit.»

Il mourut dans la nuit. Il avait cinquante et un ans."
“La vie est une tragédie pour celui qui sent et une comédie pour celui qui pense.”
La Bruyère.
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Tryphon
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Re: Lis et rature !

Message par Tryphon »

Merci Droopy. Belle page.
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fancasmor
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Re: Lis et rature !

Message par fancasmor »

je reviens sur la lecture au collège

enfant je lisais beaucoup et puis arrivé en 6eme, pour une raison inconnue j'ai trouvé ça ringard.
donc je ne lisais plus
en 4eme un bon copain de classe m'a refait découvrir la lecture et là ça a matché.
alors ce n'était pas de la grande littérature (King, Follet, Matheson, Cronin) mais l'essentiel n'est il pas qu'un enfant - adolescent ouvre un livre, quel qu'il soit ?
je le revois avec mon fils aujourd'hui, il préfère lire un manga ou une autre bd qu'un classique. mais au moins il lit.
cela ne l'a pas empêché de venir me voir en début d'année scolaire pour me demander des livres sur la première guerre mondiale qu'il étudiait en classe
donc il est parti avec Le Feu de Barbuse, A l'ouest rien de nouveau et autres récits de l'époque.

petite anecdote sur l'ouverture d'esprit ou non de certains professeurs.
en 4 et 3 eme j'ai eu la même prof de français, en fin de carrière, elle appliquait le programme, (c'est donc là que je me suis collé Balzac :mrgreen: ). un jour avec le copain cité plus haut nous sommes allé la voir pour lui proposer d'étudier autre chose que la mare aux diables. Elle nous regarde, surprise car l'un comme l'autre n'étions pas les plus assidus à son cours, et nous demande ce que nous proposons, mon pote lui tend Charlie de Stephen King.
Elle prend le livre et nous indique qu'elle va y réfléchir.
2 jours plus tard , elle nous demande de rester à la fin du cours.
elle nous dit qu'elle est d'accord car il y a matière a travailler et que oui ça changera des classiques un peu démodés. mais comme nous sortions du programme elle veut que la classe vote.
ces abrutis ont dit non à la majorité, donc on c'est tapé George Sand :fan:

mais elle avait montré que malgré une carapace fermée elle était ouverte d'esprit.
c'était la mère de Yann Tiersen.
Ça ne sert a rien d'être gentil avec les gens, de toute façon ils vont mourir.
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Tryphon
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Re: Lis et rature !

Message par Tryphon »

Découvert chez Emmaüs, toujours dans l'excellente collection "Grands détectives" de chez 10/18, le deuxième roman (plus ou moins) policier d'Alexander McCall Smith : Les larmes de la girafe. Ah, vraiment agréable, plein de bons, d'excellents sentiments. Pas noir du tout. Simple, presque naïf. Je m'aperçois que la série compte dix-sept romans, bon.
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clarence oveur
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Re: Lis et rature !

Message par clarence oveur »

ha ben en parlant de détective, vous n'aviez pas l'air de connaitre brautigan, je vous conseille un privé à babylone. c’est une parodie de polar assez jouissive.

C'est chez 10/18 aussi :
https://www.babelio.com/livres/Brautiga ... ylone/2247
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clarence oveur
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Re: Lis et rature !

Message par clarence oveur »

un nouveau style de livres pour les mono neuronaux, les fake book ( c’est même pas une blague ) :

https://www.instagram.com/tv/CKMCkAYHZ8 ... e=ig_embed
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