C'était en effet du gros troll bien poilu. De plus, si les problématiques de pressage sont propres au vynil, les problématiques de mastering ont affecté tous les supports, et d'ailleurs surtout le CD à son lancement, lui donnant cette mauvaise réputation auprès de certains audiophiles (la fameuse loudness war).
clarence oveur a écrit :Vu tes provocs sur le vinyle:), c'est dommage que tu ne soies pas sur Brest, je te ferais bien écouter en aveugle mes vinyles de haute qualité style totem cat que je possède aussi en flac pour que tu juges par toi même que le support vinyle peut être un support aussi satisfaisant que le numérique en terme de détail et qu'après, c’est juste une question de gout niveau sonorité .
Ca serait intéressant en effet (à niveau sonore égalisé, sinon c'est pas valable) par contre, l'idée que plus on entend du détail, plus c'est hifi, j'en suis pas sûr : si une sorte de compression fait remonter des détails dans le mix, ce n'est pas forcément plus fidèle au morceau.
Il m'arrive d'apprécier écouter des morceaux sur des appareils pourris, le mix en ressort parfois complètement différent à l'écoute et on entend mieux certains passages car d'autres sont inaudibles : ce n'est pas plus fidèle, mais la disparition d'une partie du spectre (souvent les basses) permet à des détails de ressortir. J'ai par exemple en tête une écoute très plaisante de James Brown sur un auto-radio bien lambda avec les HP d'origine de ma supercinq. Est-ce que c'était hifi ? Sûrement pas. Mais j'ai kiffé de porter mon attention sur des passages que j'entendais moins bien car masqués par le bas du spectre.
C'est pareil avec le vynil, je ne remets absolument pas en cause le plaisir d'écoute.
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«Tous ces gens qui nous ont chié dessus pendant des années, putain, mais prenez conscience de ça, qu’on est un putain de bon club.» Romain Danzé