ptitcoco a écrit :Dans les autres pays du G7, une poignée de types mettent une artère hyper-touristique à feu pendant plusieurs semaines d'affilées ?
Yaka fokon : laisser des CRS en statique autour de l'Elysée alors que Macron est à La Mongie plutôt que d'aller faire respecter le calme sur les Champs-Elysées (alors qu'il n'y a pas une grande distance...), c'est du foutage de gueule !
Quand il s'agit d'éborgner à coup de LDB des mecs non armés, il n'y a pas de problème. Alors où est la difficulté à aller au contact de gugusses plus excités ? Le risque de bavure ? On n'est plus à ça prêt et je pense que l'opinion publique sera plus tolérante s'il s'agit de la santé de casseurs. Si des CRS n'en sont pas capables, ça laisse songeur...
Pour revenir au point de départ de la discussion, je ne voulais pas partir sur cet exemple parce que je voulais réfléchir à voir si la comparaison est pertinente, et à mon sens, elle l'est : l'armée Américaine est intervenue plusieurs fois pour gérer des manifestations (plus précisement la garde nationale) que ce soit dans le cadre de manifestations contre la guerre du Vietnam (
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fusillade ... at_de_Kent) ou dans le cadre d'émeutes raciales.
Donc, non, je maintiens que ce n'est pas inédit.
Maintenant concernant le yakafokon, je suis sûr que dans le cadre de ta profession, tu as déjà entendu dire des choses qu'il serait "simple" de régler à l'hopital formulées par des gens qui n'ont aucune connaissance des problématiques posées aux professions de santé et qui ne peuvent donc pas avoir un avis informé puisqu'ils ignorent ces problématiques. J'avoue mon incompétence et mon manque de connaissance dans ces problématiques du maintien de l'ordre, donc j'éviterais personnellement de tirer des conclusions que je trouve hâtives sur la facilité ou non de régler des problèmes qui me semblent plus complexes que ce que tu laisse entendre.
"For every complex problem there is an answer that is clear, simple, and wrong." - H.L. Mencken
«Tous ces gens qui nous ont chié dessus pendant des années, putain, mais prenez conscience de ça, qu’on est un putain de bon club.» Romain Danzé