Il y a plusieurs sortes de végétarismes, conditionnées par ce que l'on met derrière ce terme : celui qui par conscience refuse de tuer un animal ou d'exploiter l'animal et la production de ce dernier (lait, miel, œuf...), celui qui n'aime tout simplement pas la viande - par goût, celui qui met en avant les qualités nutritionnelles moindres de la protéine animale, etc...
Bref, il y a plein de raisons (généralement bonnes) d’être végétarien.
Pour ma part, je suis plus pour une approche raisonnée de l'alimentation. Je ne suis ni exclusivement végétarien, ni franchement carnassier.
Une approche flexitarienne, comme on dit, fondée sur la certitude que l'alimentation carnée est une catastrophe écologique, sociale (les salariés des abattoirs sont-ils réellement épanouis, notamment ceux qui procèdent à la tuerie de l’animal ?) mais également philosophique (l'animal n'a-t-il pas une conscience ?)
Bref, plein de petites choses qui me poussent à moins consommer de viande mais à toujours en consommer : mon espèce est omnivore et, à ce titre, elle a toujours mangé de la viande comme de nombreuses autres espèces animales dans la nature (pourquoi s'insurger de tuer un animal pour le manger et ne pas voir d'inconvénient à ce que le lion chasse l'antilope ?).
Mais je suis devenu exigeant quant à ce que je mange : exit la merde produite en batterie comme les poulets ou les fermes industrielles. Oui à la qualité, aux normes qui vont respecter le bien être animal jusqu'à sa fin inéluctable (la bête mourra mais sans avoir agonisé des semaines durant et je ne considère pas cela comme un détail, ni comme une contradiction)
C'est plus cher, certes. Mais comme j'en mange moins, cela me coûte le même prix.
Et cela me permet de ne pas m'enfermer dans un schéma pour ou contre.
Du coup, les chasseurs.
Le chasseur, pour ce que j'en connais, mange ce qu'il a tué. La chasse "plaisir" (les connards qui font du safari) est marginale et doit être combattue sans relâche, par contre.
L'homme est un chasseur, comme de nombreux autres prédateurs (le lion cité plus haut) depuis très très longtemps. Pourquoi le lui reprocher ?
Par contre, il y a beaucoup de choses que l'on peut reprocher au chasseur et principalement concernant la sécurité. Un chasseur qui se tire dans le pied n'a rien à faire avec une arme à feu
Le chasseur qui confond VTTiste et chevreuil n'a rien à faire avec une arme à feu ! Le chasseur qui descend plus facilement sa bouteille de rosé que le faisan (j'en ai connu...) n'a rien à faire avec une arme à feu ! Le chasseur qui revendique de pouvoir fermer les bois aux promeneurs pour être certain de chasser tranquillement mérite de rester dans son canapé !
Bref, le problème de la chasse est le chasseur.