Partage des ressources, dont le travail

Ici, ça rigole po.
Avatar du membre
ptitcoco
Pied tendre
Messages : 4776
Enregistré le : 04 déc. 2016 19:32

Re: Partage des ressources, dont le travail

Message par ptitcoco »

Dernier message de la page précédente :

C'est un bon cet abruti d'Ernst&Young :lol:
Chez EY, nous pouvons travailler jusqu'à 16 heures par jour, et entre 60 et 70 heures par semaine. Bien entendu, nous avons besoin de repos après de telles périodes mais sur un an, nous ne travaillons pas plus que les autres
Là, il explique tranquillos qu'ils cumulent leurs jours de récup' pour se payer des vacances. Applicable à tous les salariés ? Rigolo, va !
Il estime que travailler à ce rythme sur plusieurs mois est tout à fait soutenable «pour autant que les personnes soient bien organisées et que cela leur convienne». La vie de famille n'en souffre pas forcément, ajoute Dominik Bürgy.
Bien organisé, cela veut aussi dire avoir la bonne qui va s'occuper des gosses, fait à manger et le ménage. Applicable à tous les salariés ? Rigolo, va !
Nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer les intérêts de nos employés sinon ils partiront vite voir ailleurs.»
L'expert fiscaliste, sans doute. Mais la secrétaire, la femme de ménage ?

Vive le libéralisme. Après avoir diminué les salaires, il propose d'augmenter le temps de travail. En marche vers l'esclavage !
On en reparle en 2030...
Finalement, ce sera plutôt en 2025 😭
ruhadu

Re: Partage des ressources, dont le travail

Message par ruhadu »

https://mobile.twitter.com/Spring_FR/st ... 32/photo/1

Photo trop grande encore ??? J'pensais que c'était réglé ce pb :bah:
Avatar du membre
Filouchelli 2.0
Corne verte
Messages : 9444
Enregistré le : 14 déc. 2016 22:40
Localisation : désactivée

Re: Partage des ressources, dont le travail

Message par Filouchelli 2.0 »

Je chie sur LinkedIN

Obligé de faire du marketing d'égo pour fonctionner dans ce putain de 21è siècle?

Beurk.
Avatar du membre
fancasmor
Corne verte
Messages : 13519
Enregistré le : 05 déc. 2016 01:14

Re: Partage des ressources, dont le travail

Message par fancasmor »

Zillon a écrit :Incompréhension totale entre le glandage au boulot et le chômage. Mais merci de me faire culpabiliser hein, c'est sympa!
tu glandes au taf ou t'es au chomdu ?
Ça ne sert a rien d'être gentil avec les gens, de toute façon ils vont mourir.
Je me souviendrai longtemps du jour de ma mort.
Avatar du membre
ptitcoco
Pied tendre
Messages : 4776
Enregistré le : 04 déc. 2016 19:32

Re: Partage des ressources, dont le travail

Message par ptitcoco »

Les banques françaises poursuivent sans bruit leurs délocalisations

LE MONDE ECONOMIE | 08.05.2017 à 09h57 | Par Véronique Chocron et Marie de Vergès


Whirlpool restera un marqueur fort de la campagne électorale française. Un emblème des délocalisations qui continuent d’affecter certains pans de l’industrie française. Pourtant, nos vieilles cathédrales industrielles ne sont pas les seules touchées. Dans les services aussi, souvent sous le radar médiatique, des emplois sont transférés à l’étranger, vers des pays à moindres coûts salariaux.

BNP Paribas est ainsi sur le point de délocaliser au Maroc les services informatiques de ses activités africaines. Ce métier emploie aujourd’hui 150 personnes en Ile-de-France, qui « seront réaffectées, accompagnées dans un processus de mobilité au sein du groupe », indique une source interne. Ce projet, qui fait actuellement l’objet d’une consultation auprès des organisations syndicales, se traduira par des embauches sur le sol marocain, où BNP Paribas est déjà présente à travers sa banque de détail BMCI. Pour le groupe, il s’agit de réduire ses coûts, « et il y a une logique à ce que cette mission soit gérée localement en Afrique », poursuit cette source.

Lire aussi : BNP Paribas va fermer 200 agences d’ici à 2020

L’initiative n’est pas isolée dans le secteur. Natixis, la banque de financement du groupe Banque populaire Caisse d’épargne (BPCE), délocalise actuellement au Portugal une grande partie de son informatique. Son projet consiste à internaliser au sein du groupe des activités jusqu’alors confiées à des prestataires externes en France, tout en les délocalisant (pour l’essentiel) dans une nouvelle structure basée à Porto. Six cents postes seront ainsi progressivement transférés au Portugal d’ici à 2019, avec à la clé, selon les syndicats, une économie de 27 millions d’euros par an. En septembre 2016, l’intersyndicale a dénoncé en vain « l’absence de patriotisme économique » d’une « banque mutualiste à fort ancrage local ».
Réduction des coûts

Le chantier, lancé en novembre 2016, continue de créer des points de tension au sein de l’entreprise. « On demande à des collaborateurs de passer la compétence à des collègues portugais pour supprimer leurs emplois, c’est évidemment très mal vécu, résume Nicolas Getti, le secrétaire du comité central d’entreprise de Natixis. Et comme la direction semble avoir du mal à recruter à Porto des salariés parlant français, l’anglais est en train de devenir la langue de travail officielle au sein de la direction des systèmes d’information. Cela crée des difficultés pour certains, avec derrière des risques opérationnels. »

C’est au début des années 2000 que les grandes banques françaises tournées vers l’international se sont lancées dans une politique de délocalisation pour réduire leurs coûts. BNP Paribas emploie aujourd’hui plusieurs centaines de collaborateurs en Inde, affectés aux activités informatiques ou de back-office du groupe dans le monde, et délocalise régulièrement de nouveaux métiers au Portugal.

Quant à la Société générale, fin 2016, elle recensait 6 000 salariés travaillant hors de France dans des « centres de services partagés », pour l’ensemble des implantations du groupe à travers le monde. Un de ces centres, basé à Bucarest, emploie 800 personnes pour des services allant des achats à la comptabilité en passant par les ressources humaines. La banque compte aussi 5 000 salariés en Inde, où elle a créé un centre de développement informatique.

Le secteur financier a géré ces mouvements sans mettre le feu aux poudres, les grandes banques parvenant encore à absorber les suppressions de postes en France grâce aux mobilités internes et aux départs à la retraite.
Accélération du phénomène

Par ailleurs il n’est pas, loin s’en faut, la seule activité de service à pratiquer le dumping social. Le 2 mai, la CGT dénonçait ainsi la délocalisation des activités commerciales d’Engie. Dans un premier temps, l’énergéticien les avait largement déléguées à des prestataires extérieurs. Mais ces services clientèles, jusqu’à présent assurés depuis la France, commencent à l’être depuis le Maroc, le Portugal ou l’Île Maurice, où les salaires sont moins élevés.

« Dans la banque, l’assurance et toutes les fonctions support des entreprises, les délocalisations sont récentes par rapport à l’industrie, note El Mouhoub Mouhoud, professeur d’économie à l’université Paris-Dauphine, rappelant que celles-ci ont commencé avec le développement des technologies de l’information et de la communication. « Mais ce phénomène s’accélère nettement », poursuit l’expert. Une tendance a contrario de celle observée dans l’industrie lourde : si elles n’ont pas disparu, les délocalisations d’usines ralentissent. Et des mouvements de relocalisation – sur une base régionale – commencent même à s’opérer pour réduire les coûts de transports et se rapprocher du client.

Lire aussi : « Les délocalisations dans les métiers de services ne sont pas une fatalité »

Fort de ce constat, M. Mouhoud s’agace que la campagne électorale ait donné lieu à un « débat d’une sacrée médiocrité » : « On réclame du protectionnisme sur l’industrie, mais tout ce qui touche aux activités immatérielles n’intéresse personne », s’étonne-t-il. De fait, ces délocalisations passent plus inaperçues. « Sans doute parce que c’est beaucoup plus fragmenté. Ce sont des morceaux d’activités dans les stratégies des groupes qui sont externalisés », analyse l’expert.

Quelle est l’ampleur du phénomène ? Difficile à dire. Si certains emplois sont détruits du fait des délocalisations, d’autres le sont aussi à cause de l’automatisation des opérations. Reste que les services représentent aujourd’hui 75 % des emplois en France, contre 12 % pour l’industrie manufacturière. Et M. Mouhoud estime à 5 % des emplois la part des services supports aux entreprises les plus aisément délocalisables.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... GQJZUBS.99
Le débat sur le partage du temps de travail ou sur le revenu universel est toujours d'actualité.
Quel monde nous propose t-on ?
Hier (aujourd'hui et demain...), on délocalise les usines car l'ouvrier Chinois est plus rentable. Mais celui-ci, voyant son niveau de vie augmenter, l'est moins. C'est pas grave. Des pays pauvres, il y en a à la pelle et la prochaine "usine du monde" devrait être l'Afrique. D'un côté, c'est bien pour les Africains qui pourront, enfin, rentrer dans l'Histoire :fou2:

Maintenant, ce sont les banques. Elles ont des soucis de rentabilité les banques ? Elles sont tous les mois sous la menace de mettre la clé sous la porte les banques ?
Non.
Quitte à faire mon gauchiste de base car je ne vois vraiment pas comment on ne peut pas être gauchiste de base, ce capitalisme prédateur n'a rien à foutre de l'emploi salarié et ne pense qu'à s'en mettre toujours plus plein les fouilles !
Je repose donc la question : quel monde nous propose t-on ?
Si l'emploi salarié est voué à la disparition au nom du "dividende", pourquoi voue t-on aux gémonies le chômeur ?
Des années de libéralisme ont prouvé que la solution ne peut venir de l'entreprise : le salarié étant devenu, au fil des ans, une dépense contrainte (et non plus une valeur ajoutée), tout est fait pour diminuer cette dépense : chômage ou baisse du salaire.
A part créer, à terme, des nations de chômeurs ou d'auto-entrepreneurs (ces gens qui bossent 70h/sem pour moins du smic, sans couverture sociale ni retraite), que propose t-on ?
Y'a des révolutions qui ont commencé par-là, justement...
On en reparle en 2030...
Finalement, ce sera plutôt en 2025 😭
ruhadu

Re: Partage des ressources, dont le travail

Message par ruhadu »

https://www.bastamag.net/Nous-n-avons-p ... issolution
Extrait
Peut-on dire alors que le développement d’alternatives, la relocalisation de l’économie, bref toutes les pratiques qui permettent de se passer des multinationales, sont une partie importante de la solution ?

On peut agir en marge du système dans lequel les multinationales nous enferment, mais en restant conscients qu’aucune solution n’est une panacée. Même si on n’a pas de voiture, l’existence de l’automobile est un fait social contraignant, qui relève de l’ordre économique et politique. Le problème se situe à un niveau qui dépasse les initiatives personnelles ou restreintes. Même des défenseurs modérés du capitalisme comme Joseph Stiglitz, Larry Fink ou Raymond Baker ont présenté le régime d’exploitation que les multinationales ont généré comme un cancer, qui se développe à son propre détriment. C’est en travaillant à faire comprendre à quel point ce régime n’est pas viable qu’on peut favoriser les conditions de possibilité d’un changement radical.

Les syndicats représentent-ils encore une force au sein même de Total qui peut porter une vision alternative ?

Sans doute, mais il faut aussi être conscient que lorsque Total préfère investir en Arabie saoudite ou dans d’autres pays qui sont socialement et fiscalement moins exigeants que la France, cela contribue aussi à priver les syndicats de leur force de frappe. Le problème reste de savoir se battre contre la multinationale dans son ensemble. Sinon, on va continuer à lutter sur des fronts isolés les uns des autres, sans se rendre compte que, pour l’entreprise, perdre sur tel front est sans conséquence, dans la mesure où elle peut en ouvrir d’autres qui sont hors de notre portée.

Vous publiez ce livre en France en pleine période électorale. Comment jugez-vous cette campagne, où la question des marges de manœuvre réelles des politiques face aux pouvoirs économiques semble un peu passée aux oubliettes ?

La contribution d’un livre comme celui-ci est de rappeler que l’essentiel des enjeux échappe aujourd’hui aux souverainetés politiques, parce que l’on a élaboré l’Europe telle qu’elle est, parce que l’on a signé des traités de libre-échange, parce que l’on a accepté les mécanismes d’arbitrage investisseurs-États, parce qu’on a jamais réglementé le lobbying, parce qu’on accepte qu’un ancien Premier ministre et député soit en même temps le titulaire d’une firme de conseil pour des entreprises. Lorsque Total dit qu’elle ne fait pas de politique, elle a raison, et c’est précisément ce qui est inquiétant. Cela veut dire que le pouvoir est concentré dans des structures qui excèdent le champ de la souveraineté nationale et des institutions internationales.

Le phénomène Trump et la montée de l’extrême-droite en Europe sont-ils d’une certaine manière une conséquence de cette incapacité politique ?

Je me suis intéressé à cet aspect dans un opuscule publié en mars, sous le titre Politiques de l’extrême-centre. Cette notion d’extrême-centre est centrale pour comprendre le phénomène Trump ou Le Pen. Depuis les années 1980, on a voulu faire passer pour normales, neutres et pragmatiques des politiques en réalité extrêmement inégalitaires et destructrices. On les a simplement maquillées sous le jour de la pondération et de la nécessité pour les faire paraître acceptables. Cet extrême-centre a délibérément cherché à abolir l’axe gauche-droite et à exclure toutes les autres voix.

La seule alternative instituée restante se joue entre des gens qui nous font boire l’huile de foie de morue édulcorée et ceux qui nous la font boire crue, mais dans les deux cas le discours et le fondement politique sont les mêmes. Il n’y a plus de discours visant à transformer en profondeur la société. Sur un plan économique, Emmanuel Macron veut donner un peu plus de droits à un peu plus d’acteurs, mais dans le cadre d’un corpus commun à la droite. Trump et Le Pen, eux, sont ouvertement violents, sans complexe. À la limite, c’est sur le degré de violence des candidats que porte la décision électorale, non plus sur des projets de nature différente.
Avatar du membre
Rahan
Corne verte
Messages : 6752
Enregistré le : 05 déc. 2016 09:27

Re: Partage des ressources, dont le travail

Message par Rahan »

Christian serait ravi de remplacer tous ses joueurs par des robots à l'intelligence implacable
Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 4 invités