ruhadu a écrit :notsukao a écrit :ruhadu a écrit :l'usine de glyphosate en France pour préserver qq dizaines d'emplois et polluer le reste de la planète
Bon, je veux pas foutre la merde
mais c'est quand même un fait intéressant à remarquer, car c'est au cœur du programme de plusieurs partis, dont celui que je soutiens plutot... C'est qu'à part pour les journalistes les plus fainéants et pour les gens qui n'y connaissent rien, parce que c'est pas dans leur domaine de compétence, bah le glyphosate n'est pas plus dangereux pour l'homme que ... Qu'à peu près tout, en fait. Le consensus scientifique est indémontable, et les rédactions de France télé, du Monde où de L'Express tombent régulièrement dans la Fake news pour nous faire gober le contraire, en usant de biais cognitifs, en de servant d'appels a l'exotisme, à l'ancienneté, de décisions de cours de justice, etc, qui ne constituent en soi aucune preuve. Et n'hésitent pas à accuser ceux qui leur mettent le nez dans le caca d'être a la solde de Monsanto-Bayer.
Bref, je trouve cela affligeant que de nombreux partis politiques se basent sur du vent, et ce qui est encore plus sensas', c'est que ça ne suffise pas aux verts, qui osent avoir une tête de liste antivaccination. Aucune crédibilité. Déjà, dans le projet, vouloir faire de l'écologie entre *verts", sans baser son programme sur des travaux scientifiques, ça a autant de pertinence que de demander à un gamin de CP de chiffrer ce même programme.
https://www.actes-sud.fr/sites/default/ ... xtrait.pdf
Ainsi s’est établie une logique associative extraordinaire fondée
sur la cohésion et la cohérence du vivant. La terre, le végétal, l’animal et l’humain sont de cette manière unis et indissociables. Prétendre nous abstraire de cette logique, la dominer ou la transgresser
est une dangereuse errance dans laquelle l’humanité est déjà bien
engagée. Il s’agit vraiment de la négation de l’intelligence. Avec l’ère
de la technoscience, de l’industrie lourde, de la productivité et de la
marchandisation sans limite de tout ce qui peut avoir une valeur, on
ne voit plus dans la terre, les végétaux, les animaux, qu’une source
de profit financier. Avec les semences standardisées, dégénérescentes,
non reproductibles, les organismes génétiquement modifiés (ogm)
et brevetés, les engrais chimiques, les pesticides de synthèse, la
monoculture, l’irrigation à outrance, le machinisme excessif, etc.,
un processus meurtrier est déjà bien engagé. L’agriculture n’a pas
échappé à l’idéologie du productivisme qui caractérise l’obsession
de la croissance et qui n’est rien d’autre que l’avidité humaine érigée en principe d’existence sur la planète entière. Suivant les processus et les mécanismes inspirés par la loi du marché et du profit
illimité, l’agriculture moderne a porté gravement atteinte à l’intégrité physique, biologique, énergétique de la terre nourricière. Elle
provoque un divorce entre une conscience vivante et éclairée de
l’humain et les principes initiaux qui ont instauré la vie et les lois
qui président à sa continuité.
Le bilan économique, écologique et social, loin d’être positif, est
dramatique : destruction de l’humus des sols et de la vie, pollution
des eaux, perte de la biodiversité domestique animale et végétale,
disparition des vrais paysans, de leurs savoirs, de leurs savoir-faire
et de leur culture, dévitalisation de l’espace rural, avancée de la
désertification, manipulation et brevetage des semences… La terre
est vivante et ne peut donc subir toutes ces exactions violentes sans
de graves conséquences pour les générations à venir.
Par ailleurs, ce mode de production agricole se révèle être le
plus onéreux, vulnérable et dépendant de toute l’histoire de l’agriculture. Avec les pratiques agronomiques inspirées de l’industrie,
plus de quinze mille litres d’eau potable sont nécessaires pour produire un kilo de viande, il faut près de deux tonnes de pétrole
pour fabriquer une tonne d’engrais et jusqu’à dix calories d’énergie pour obtenir une calorie alimentaire. Bien d’autres équations
négatives pourraient être invoquées pour confirmer le non-sens de
l’option moderne en bien d’autres activités du temps présent.
Je vois pas le rapport, mais tu me tends la perche. Rabhi n'y connait rien en agronomie, ça, tous les... agronomes le disent. Sa ferme, dans laquelle son association fait payer des (cons ?) gens pour être bénévoles, et qui met en application tous ses principes n'est même pas autosuffisante. Lui et Françoise Nyssen, son éditrice chez Actes Sud, et ancienne ministre, font partie du mouvement de l'anthroposophie, qui a également des écoles, les écoles Steiner Waldorf. Ce mouvement est un mouvement sectaire, et ses écoles en sont des antennes.
Au niveau de l'agriculture, ça consiste, par exemple, à enterrer des foetus d'animaux les nuits de pleine lune... pour "énergiser"...
C'est sous ce genre de principes aussi qu'on vend des vins au prix du champagne, puisque les principes de la "biodynamie" sont peu ou prou du même acabit.
Pour l'éducation, je conseille
cette très bonne émission, dans laquelle Grégoire Perra, ancien instituteur dans une école Steiner Waldorf qui se prend procès sur procès, raconte en quoi, oui oui, c'est une secte :
https://www.youtube.com/watch?v=MA8reahSL0g
Je termine par raconter la fin de la fable du colibri, que Rabhi ne raconte jamais, et à dessein. L'épilogue de cette fable amérindienne, c'est qu'à la fin, le colibri meurt et la forêt brûle. Autrement dit, il faut faire revenir la science au cœur de ce qui touche à l'environnement, et travailler par priorités. Les dogmatiques ne sauveront rien à part leur estime de soi. Donc ce n'est pas en mangeant chez Bio C'Bon que l'on sauvera la planète. Même pas sa propre santé.