Stade Rennais - Saint-Étienne. L’attaque Rouge et Noir retrouve le sourire : les notes du SRFC
Le Stade Rennais a renoué avec le succès de manière éclatante face à Saint-Étienne, laminé 5-0 au Roazhon Park ce samedi 30 novembre. Alors que les Stéphanois ont été réduits à dix avant la mi-temps, le trio offensif des Rouge et Noir (Blas, Kalimuendo et Gouiri) a pu se faire plaisir.
MANDANDA (6/10). Avec aucun tir cadré stéphanois, il a vécu son match le plus tranquille depuis longtemps. Il a simplement bien rempli sa (maigre) part de travail, comme une bonne sortie loin de ses buts devant Cafaro (10’).
HATEBOER (7). Toujours à droite du trio défensif, le Néerlandais est apparu beaucoup plus à l’aise que ces dernières semaines. Il a touché plus de 100 ballons avec une grande propreté et beaucoup de rigueur, et ses automatismes apparaissent intéressants avec Assignon.
Østigård (6). Il n’a pas eu beaucoup de travail à effectuer, mais il a au moins eu le mérite de museler sans problème Sissoko et de s’imposer dans les duels aériens. Une bonne prestation à tempérer, évidemment, compte tenu de la faiblesse de l’ASSE.
FAYE (5). Le Sénégalais est capable de fulgurances, comme ses tacles autoritaires dans sa surface devant Cafaro (28’) et Wadji (51’). Mais aussi de grosses absences qui auraient pu coûter cher. Il manque ainsi son dégagement de la tête qui entraîne le poteau de Cafaro (17’), et son placement est plus que douteux sur le ballon en profondeur pour Cafaro (29’). Un match qui résume son potentiel comme sa marge de progression.
ASSIGNON (5). Ce match donne un aperçu du regain de santé dont il pourrait bénéficier avec Sampaoli. Il a été extrêmement actif en se proposant régulièrement à l’intérieur du jeu. Mais le dernier geste a été très problématique pour le piston droit dont les erreurs techniques ont coûté plusieurs potentielles occasions de but (10’, 19’, 22’). Remplacé par GOMEZ (69’), encore testé au poste de piston droit par Sampaoli mais avec pas mal de déchets.
James - Matusiwa, un milieu taille patron
JAMES (7). Il représentait la principale curiosité pour ce deuxième match de l’ère Sampaoli. Pour la première fois titulaire avec le SRFC, on peut dire que le Gallois a largement répondu aux attentes, et qu’une place de titulaire lui semble promise à court terme. En plus d’une grosse activité au milieu de terrain, de sa qualité technique et de sa capacité à jouer vers l’avant, il a surtout débloqué le match avec son tir dévié par la main de Cafaro, entraînant le penalty et l’expulsion du Stéphanois. Une première très convaincante, qui demande confirmation dans un contexte plus compliqué.
MATUSIWA (7). Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu le Néerlandais à pareille fête. Sa première mi-temps est irréprochable dans tous les domaines. Alors qu’il est rarement impliqué sur les situations offensives rennaises, il a initié plusieurs actions dangereuses. Il a ainsi parfaitement lancé Gouiri (45’+5), et son ballon récupéré est à l’origine du but de Blas (45’+6). Remplacé par KAMARA (69’).
NAGIDA (5). Son match à Lille avait visiblement convaincu Sampaoli, puisque ce dernier l’a maintenu dans le onze de départ malgré le retour de suspension de Truffert. Il a été assez peu en vue cette fois-ci, et ses automatismes défensifs avec Faye continuent de laisser à désirer. Il s’en est aussi bien sorti avec son intervention très limite sur Cafaro (29’) qui aurait pu valoir un penalty pour Saint-Étienne. Remplacé par TRUFFERT (62’), qui a failli être buteur avec son tir sur le poteau (77’).
Blas, Kalimuendo et Gouiri font le plein de confiance
BLAS (8). Un but, deux passes décisives, un penalty provoqué : il s’est fait plaisir comme jamais avec Rennes. Avant de devenir décisif, il affichait déjà une belle complicité technique avec Gouiri. Il a surtout concrétisé les nombreuses bonnes situations du SRFC avec une frappe en force sous la barre de Larsonneur (45’+6), et délivré deux caviars : le premier pour la tête de Gouiri (53’), le second au sol pour Kalimuendo (61’). Remplacé sous l’ovation du Roazhon Park par JOTA (75’).
KALIMUENDO (8). Et dire qu’il n’avait plus marqué depuis plus de deux mois, soit six matches. Sa dernière réalisation était un… penalty au Parc des Princes fin septembre. En berne ces dernières semaines, l’attaquant a refait le plein de confiance avec son premier triplé avec Rennes, et son premier triplé tout court en carrière. Il a notamment converti les deux penalties obtenus par James et Blas en prenant deux fois Larsonneur à contrepied, une fois de chaque côté (39’, 67’). Il marque aussi un vrai but d’attaquant d’un enroulé du pied gauche dans la surface, bien servi par Blas (61’).
GOUIRI (6). Son but de la tête, le premier depuis l’ouverture du championnat contre Lyon, va aussi lui faire du bien. Intéressant dans sa capacité à rentrer dans le cœur du jeu, il devait trouver le temps long jusqu’à son but, puisqu’il s’est notamment manqué sur sa tentative de frappe enroulée (45’+5). Remplacé par GRONBAEK (62’), qui a failli offrir le but du quadruplé à Kalimuendo (74’) puis a vu son boulet de canon heurter la barre transversale sur la même action où Truffert a trouvé le poteau (77’).
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