Michel Petrucciani est peut-être le chemin le plus court pour arriver au jazz. En 1997, il sort l'album Both worlds avec un magnifique sextet, la rythmique (basse, batterie), 3 soufflants (des boss) et lui au piano.
Branchez une enceinte et écoutez par exemple Brazilian Like (ce n'est pas un live comme indiqué, c'est bien tiré de l'album studio).
https://youtu.be/t7ynJeyqq7A
La même année, il fait une tournée en trio qui passe par le Japon. Avec la même rythmique, plus précise qu'une horloge atomique, Anthony Jackson à la basse et Steve Gadd, considéré comme le meilleur batteur du monde à cette époque, il sort un album live, Trio in Tokyo.
Petite madeleine tirée de cet album, Cantabile, qui monte doucement, et où l'on apprend à 4mn40 que l'on peut répéter 79 fois la même phrase ou presque, et que ça passe crème. Appréciez le travail du bassiste quant à la tonalité.
https://youtu.be/CsqjAPcaafg