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Quand tu dis qu'il sert à empêcher le débat, il faut prendre en compte la position dans la hiérarchie sociale de la catégorie des boomers, ils sont toujours au sommet de celle ci, ce sont encore les décideurs.L'expression OK BOOMER a d'ailleurs été popularisée par une députée néozélandaise de 25 ans en réponse à des députés conservateurs issue de la génération des boomers qui restaient fermés aux propositions de nouvelles lois issues de la nouvelle génération.
Certes le côté oeil pour oeil dent pour dent de l'expression a ces limites, mais elle a aussi plein d'autres bénéfices, comme l'aspect miroir qui met les boomers face à leurs contradictions, il suffit de lire les échanges précédents sur ce fil pour s'en assurer.
Tu fais ensuite référence à la liberté de ton passée vs les interconnexions exacerbées du temps présent à cause des réseaux sociaux, je suis d'accord avec toi sur ce point sauf lorsque tu ajoutes qu'avant on s'en foutait un peu plus de ce que pouvaient penser les autres.
La révolution informatique et communicationnelle pose des enjeux et des modifications d'interactions sociales que nous n'avons pas encore compris entièrement et qu'il va falloir gérer le mieux possible. S'en foutre est un aveux d'échec dans un contexte de vie en société, et c'est aussi un état d'esprit dangereux qui peut avoir des conséquences dramatiques.
Pour l'instant nous abordons ces questions sociétales fondamentales dans un contexte de système capitaliste néolibéral qui rejette la notion de société pour lui préférer un système basé sur l'individu comme notion centrale avec en plus un mode d'interaction entre les individus basé sur la compétition de chacun avec tout le monde.
Si j'en reste à ces présupposés, je te laisse imaginer le bordel à venir quand tu ajoutes que les innovations technologiques mettent en relation chacun avec tout le monde puisque les frontières géographiques et temporelles n'existent plus (aujourd'hui tu peux en une caresse sur ton smartphone voir en visio un être proche qui vit à l'autre bout de la planète, alors qu'au siècle dernier c'était une autre paire de manche bcp plus longue et couteuse pour le faire).