De tout, de rien...

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Ru ha Du
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Est-ce que cela est normal ?
Minorité majoritaire, on me dit que je ressemble à Alain de loin
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Droopy2
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« Si je bois, c’est pour rendre les autres intéressants. »
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Ravel et Stravinsky lors d'un casting de Star Trek
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Kouchner, la vieillesse n’engendre pas la vertu. Quel naufrage. Même s’il est naufragé depuis bien longtemps.

https://www.youtube.com/watch?v=ESDtogNNxsw
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Mister Droopy, toi qui est abonné au Monde, pourrais-tu me coller l'article suivant ?
https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html
Un tatouage Popeye sur le sexe ne coûte pas très cher, et peut complètement changer l'ambiance d'une autopsie.
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La photo « la petite fille au napalm » au cœur d’une polémique
La célèbre image de la guerre du Vietnam n’aurait pas été signée par Nick Ut, mais par un photographe pigiste vietnamien, selon le documentaire « The Stringer », projeté au festival américain de Sundance samedi 25 janvier. L’agence Associated Press conteste les accusations.

Par Claire Guillot

La photographie légendaire de Kim Phuc, 9 ans, au centre, qui fuit avec d’autres enfants après une attaque aérienne au napalm sur des cachettes présumées du Vietcong, près de Trang Bang, au Vietnam le 8 juin 1972. Sur cette version non recadrée, on voit à droite le photographe Hoang Van Danh. Présenté au festival de Sundance, ce documentaire affirme que Nick Ut n’est pas l’auteur de la célèbre photo. NICK UT / ASSOCIATED PRESS
C’est une image gravée dans toutes les mémoires. Il suffit de dire « la petite fille au napalm » pour voir surgir devant ses yeux Kim Phuc, cette enfant brûlée vive, en pleurs et courant nue sur la route après un bombardement sud-vietnamien sur le village de Trang Bang, en 1972.

Mais cette photo, symbole des horreurs de la guerre du Vietnam, cache-t-elle un secret ? Si son authenticité ne fait pas de doute, le documentaire The Stringer (Le pigiste), projeté samedi 25 janvier au festival de Sundance, aux Etats-Unis, écorne la légende et crie au scandale : l’auteur de l’image ne serait pas le photographe vietnamien Nick Ut, mais un photographe indépendant, un pigiste, dont le nom a été tu pendant plus de cinquante ans.

Cette enquête a de quoi ébranler le monde du photojournalisme, tant la photo compte au nombre des icônes de la presse. Elle a mobilisé l’opinion américaine contre la guerre du Vietnam et elle a lancé la carrière de Nick Ut, un jeune Vietnamien au parcours exemplaire. Après avoir perdu deux frères dans la guerre, il a été embauché encore adolescent chez Associated Press (AP) pour nourrir sa famille, et est devenu mondialement célèbre remportant de nombreux prix, dont un Pulitzer. La victime, Kim Phuc, que Le Monde avait rencontrée en 1997, est elle aussi devenue un symbole : souffrant toujours de ses blessures, elle a été utilisée par le régime vietnamien à des fins de propagande, avant de fuir son pays et de devenir ambassadrice pour l’Unesco. Comment cette photo célèbre, sur laquelle tant de livres, d’articles, de témoignages ont été publiés, aurait-elle pu cacher une tromperie ?

Dans le film réalisé par Bao Nguyen, on suit l’enquête menée au Vietnam, en France et aux Etats Unis par l’ancien photojournaliste britannique Gary Knight, aujourd’hui directeur de la Fondation Seven, installée à Arles, dans les Bouches-du-Rhône.

Dans cette histoire, l’homme par qui le scandale arrive est Carl Robinson, l’éditeur photo pour AP à Saigon en 1972, qui fut aux premières loges. Ce dernier, qui vit au Vietnam, assure avoir menti sur ordre de Horst Faas, le charismatique directeur de la photographie de l’agence, mort en 2012 : celui-ci lui aurait demandé d’inscrire le nom de Nick Ut, qui faisait partie de l’équipe de AP, au lieu de celui du véritable auteur, un pigiste (indépendant) vietnamien.

Un appel sur Facebook
Carl Robinson n’a pas osé s’opposer à son supérieur à l’époque mais il a partagé l’histoire de façon privée avant de se décider à parler, des décennies plus tard, rongé par le remords. Interrogé sur la raison de la manipulation de Horst Faas, qui était pourtant connu pour soutenir et encourager de nombreux photographes pigistes vietnamiens, Carl Robinson a une explication. Le frère de Nick Ut, Huynh Thanh My, avait été tué lors d’un reportage pour AP : « Horst Faas avait été dévasté par la mort de My, et c’était sa façon de lui rendre hommage. »

Aidé par une journaliste vietnamienne, Lê Van, l’équipe lance alors un appel sur Facebook pour retrouver le pigiste dont on aperçoit la silhouette sur une des photos de l’époque. Avec succès : Nguyen Thanh Nghé se signale, qui travaillait ce jour-là comme chauffeur pour l’équipe américaine NBC. Installé aux Etats-Unis en 1975 après avoir été photographe militaire dans l’armée sud-vietnamienne, il affirme être le véritable auteur de la photo : « J’ai travaillé dur pour cette image, et c’est Nick Ut qui a tout remporté."

Selon lui, Horst Faas lui a donné 20 dollars pour la photo, ainsi qu’un tirage. Une version corroborée par son frère, l’ancien journaliste Tran Van Than, 92 ans, qui était à ses côtés sur la route comme preneur de son pour NBC, et qui a apporté la pellicule au bureau de AP. Nguyen Than Nghé indique que les journalistes pigistes étaient rarement crédités pour leurs images, et que pendant toutes ces années, il n’a jamais osé en parler ni se plaindre à AP : « Je n’avais aucune preuve », dit-il. Car sa femme, choquée par la scène avec la petite fille nue, avait jeté le tirage à la poubelle – un épisode dont se souvient encore sa fille.

L’équipe du film prolonge ensuite l’enquête en sollicitant Index, une association française connue pour ses investigations minutieuses sur les violences policières, menées grâce à des reconstitutions en vidéo ou 3D. Après avoir étudié les images signées par Nick Ut, et épluché les autres photos et vidéos de l’époque, les membres d’Index concluent, images de synthèse à l’appui, qu’il est improbable que Nick Ut soit l’auteur de l’image célèbre – selon eux, il était situé trop loin de la fillette pour la photographier au moment fatidique. Et confortent l’idée que le photographe se trouvait probablement dans le groupe de journalistes où était posté Nguyen Thanh Nghé.

Le documentaire est particulièrement sévère avec AP
Manquent, dans le film, des témoignages qui viendraient apporter des détails ou des nuances, voire défendre la version officielle, restée incontestée pendant cinquante-trois ans. Les auteurs du film, qui ont demandé à chaque intervenant de signer un accord de confidentialité, laissent entendre que l’agence AP a fait pression pour réduire les témoins au silence. « Ils n’avaient aucune raison de parler, vu que le seul but du film était de dire que Nick Ut n’avait pas pris la photo », explique James Hornstein, l’avocat de Nick Ut, joint au téléphone, qui récuse toutes les allégations et a vainement tenté de s’opposer à la projection du film.

Il est vrai que le documentaire est particulièrement sévère avec AP, agence qui fonde sa réputation sur sa probité, et qui se voit ici accusée d’avoir couvert sciemment un mensonge, mais aussi d’avoir fait preuve de négligence, voire de racisme envers les pigistes vietnamiens, précaires et pauvres.

La petite fille de l’image, Kim Phuc, qui a toujours dit ne pas se rappeler le visage du photographe, a apporté son soutien à Nick Ut, dont elle est restée proche, dans un communiqué : « Tous les témoins de ce jour horrible, y compris mon oncle, ont confirmé au fil des années que c’était Nick Ut qui était là, qui a couru vers moi pour prendre la photo et qui m’a conduite à l’hôpital. »

De son côté, l’agence AP a mené sa propre enquête approfondie, pendant six mois, sur la base d’informations fournies par Gary Knight – mais sans avoir vu le film, faute d’accepter de signer l’accord de confidentialité réclamé. Après avoir interrogé sept personnes qui se trouvaient sur la route de Trang Bang ou dans le bureau de AP à Saigon, l’agence conclut dans un long texte qu’elle n’a « aucune raison de croire que quelqu’un d’autre que Nick Ut a pris la photo ». L’agence dit avoir passé en revue toutes les photos disponibles de l’événement : elles « dessinent un scénario selon lequel Ut, courant avec énergie autour de la scène, avait amplement l’opportunité de capter l’image ».

Dans son enquête, AP met en cause Carl Robinson, en notant qu’il n’avait pas inclus cette histoire dans son propre livre relatant son expérience au Vietnam (The stouquette of the Lotus, Wilkinson Publishing, 2020). Et que ce dernier, licencié en 1978 par AP, était connu pour son amertume envers l’agence. Il avait aussi vu sa décision au sujet de la photo retoquée par Horst Faas – il l’avait rejetée car elle comportait de la nudité, ce qui était contraire aux règles de publication de l’agence.

Les enjeux pourraient être financiers
Parmi les témoins interrogés par AP, Fox Butterfield, journaliste au New York Times, était sur la route de Trang Bang, et plus tard dans le bureau de AP à Saigon. Il dit avoir raconté ses souvenirs à l’une des productrices du film, Fiona Turner, de la fondation Seven, et « elle m’a dit que ce n’était pas vrai. (…) Je leur ai dit ce dont je me souvenais et ça ne leur a pas plu, mais ils ont quand même continué ». Contactée à ce sujet, Fiona Turner explique que dans leur conversation suivante, trois semaines plus tard, Fox Butterfield lui avait donné une version bien moins précise des faits : « Je ne faisais pas attention à lui [Nick Ut], je ne le connaissais pas à l’époque. Je bougeais tout le temps car la scène changeait et nous ne savions pas ce qui allait arriver ensuite. »

Parmi les autres témoignages de première main, on trouve celui du photographe David Burnett, qui travaillait au Vietnam pour Life et Time. Il se souvient avoir vu Nick Ut et un autre photographe, Alexander Shimkin (mort peu après), courir devant les autres pour prendre des photos des enfants sur la route. « Rien ne m’a laissé penser que Nick n’avait pas pris cette photo », a-t-il déclaré à AP. Il se rappelle aussi avoir vu Horst Faas disant à Nick Ut, dans le bureau : « Tu as fait du bon boulot aujourd’hui, Nick Ut. »

L’agence AP a déclaré être prête, une fois qu’elle aura vu le film, « à examiner les preuves et à prendre les actions nécessaires si leur thèse s’avère vraie ». Au-delà du débat sur le fond, les enjeux pourraient être financiers, vu la célébrité de la photographie et les droits d’auteur qu’elle a générés. L’avocat de Nick Ut, James Hornstein, qui défend bénévolement le photographe, a déjà annoncé son intention d’intenter une action en justice contre les auteurs du film pour diffamation.

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Rectificatif, le 26 janvier à 15 heures : le photographe de l’agence UPI  Hoang Van Danh, et non David Burnett, apparaît sur l’angle le plus large de la photo montrant la petite Kim Phuc, gravement brûlée au napalm.

Claire Guillot
Modifié en dernier par Droopy2 le 26 janv. 2025 18:42, modifié 1 fois.
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Thx ! :good1:
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Message par Shala »

The stouquette of the lotus… ou comment décrocher complètement de l’article :lol:
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:loul: :syl:
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Message par Droopy2 »

Ha, l’Eurovision !… :mrgreen:

And now, Luxemburg sings in french ! Ben ouais, le Luxembourg compte 195 nationalités, 47% de la population est étrangère, c’est la submersion ! Pour bien faire, c’est en portugais que la candidate devrait chanter, 15% de la population…

https://www.youtube.com/watch?v=LVHu_KwHiKY
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Re: De tout, de rien...

Message par Jones »

bzhyoyo a écrit :
04 janv. 2025 19:29

Ca fait de jolies histoires à raconter en tout cas. J'ai eu exactement le même ressenti quand j'ai dû vérifier que ma jaguar était comme je la voulais après l'avoir faite bichonner (réglage plus nouveau sillet) chez Didier Duboscq, fameux luthier de la région parisienne qui a vu passer les meilleurs, des Wailers à Cabrel, de Souchon à Lenny Kravitz et j'en passe. J'ai soudainement oublié tout ce que je savais jouer. J'aurais pu profiter du son faramineux du Fender Super Deluxe sur lequel il m'avait branché, mais j'ai joué deux trois trucs vite fait mal fait avant de dire "c'est bon !". :syl:
Bah la prochaine fois, joue la comme Billy... :good1:

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Re: De tout, de rien...

Message par bzhyoyo »

A un moment il fait un sol puis un do en position 1, ça je sais faire.
C'est les trucs entre les deux qui posent problème...
Y'a pas à dire, une bonne guitare entre de bonnes mains, ça sonne !
"For every complex problem there is an answer that is clear, simple, and wrong." - H.L. Mencken
«Tous ces gens qui nous ont chié dessus pendant des années, putain, mais prenez conscience de ça, qu’on est un putain de bon club.» Romain Danzé
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Re: De tout, de rien...

Message par Droopy2 »

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Message par clark »

Un tatouage Popeye sur le sexe ne coûte pas très cher, et peut complètement changer l'ambiance d'une autopsie.
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