Blacksad, c'est une claque graphique à chaque fois. J'adore comment il réussit à rendre les expressions sur les faces des animaux. Y'a quasiment pas besoin de dialogues pour comprendre.
N'étant pas fan de base de Pratt, je suis assez curieux de la relecture que peut en faire Vivès.
"For every complex problem there is an answer that is clear, simple, and wrong." - H.L. Mencken
«Tous ces gens qui nous ont chié dessus pendant des années, putain, mais prenez conscience de ça, qu’on est un putain de bon club.» Romain Danzé
Allez, je vais le dire, légèrement déçu par le nouveau Blacksad, un peu confus au niveau du scénar. Par contre, la dernière page laisse augurer d'un beau rebondissement sur le second tome où tout devrait s'éclaircir.
Sinon le coup de crayon est très bien. A noter que la notion de monocolor n'est plus présente mais ça ne pouvait sans doute pas durer ad vitam eternam. Pour rappel, les 5 premiers albums font la part belle à une couleur, noire, blanche, rouge, bleue, jaune.
Modifié en dernier par Jones le 27 oct. 2021 13:18, modifié 2 fois.
Jones a écrit :Un nouveau Corto vient de sortir. L'action ne se déroule plus début 20eme mais en 2001...
J'ai peur d'être vraiment déçu, du coup.
Finalement très enthousiaste par ce Corto du 21 eme siècle. Effectivement, après réflexion, Hugo Pratt avait quasiment fait le tour de ce qui s'était passé au cours de la 1ère partie du 20eme et c'était sans doute compliqué de continuer sur la même époque quand on connaît l'historien assidu qu'était le créateur du personnage de Corto. Donc partir du début du 21eme siècle n'est finalement pas idiot car c'est bien ce que connaît le mieux le nouveau scénariste.
Au niveau du coup de crayon, le trait n'est pas le même, forcément, mais c'est très réussi. On voyage beaucoup comme dans les autres albums. Et l'épisode se termine pile poil là où j'ai passé quelques jours cet été. Ça a fini de me convaincre. J'attends la suite.
Je viens d'aller voir le Sommet des Dieux au ciné. Alors très bon film, mais si vous voulez en savoir plus sur l'alpinisme et surtout sur les détails techniques qu'une ascencion de l'Everest sans oxygène implique, précipitez vous sur le manga. Le film apporte les sons, les sensations du mal des montagnes sont très bien rendues, mais support oblige, le manga va beaucoup plus en profondeur et est une mine d'information sur ce milieu très particulier.
"For every complex problem there is an answer that is clear, simple, and wrong." - H.L. Mencken
«Tous ces gens qui nous ont chié dessus pendant des années, putain, mais prenez conscience de ça, qu’on est un putain de bon club.» Romain Danzé
Ah oui, c'est ce week-end. Putenaise, je vais ptete essayer d'y aller. Tu sais si c'est filtré genre au-dessus d'un certain nombre d'entrants faut attendre ?
Jones a écrit :Probable future acquisition, d'après l'histoire de Michel Magne
Bon, ça y est, c'est acheté et lu d'une traite une nuit d'insomnie. Indispensable pour celui ou celle qui s'intéresse à la pop culture de ces 60 dernières années.
Par flemme, je vous mets une critique parmi d'autres pour vous présenter l'album (bd mais aussi documents d'archives type photos, textes, peintures...). C'est exactement ça.
On ne compte plus les vies de musiciens en bande dessinés, le genre est à la mode. Plus original, le scénariste Yann Le Quellec et le dessinateur Romain Ronzeau ont décidé de raconter l’épopée tragique d’un studio, celui du château d’Hérouville où tout le gratin des années 70 a enregistré d’Eddy Mitchell à Bowie ou Elton John en passant par Iggy et le MC5.
Les Amants d’Hérouville raconte une triple et émouvante histoire, celle d’un homme fantasque, le compositeur de plus de cent musiques de films Michel Magne, de son histoire d’amour avec la toute jeune Marie-Jeanne et de la vision qui l’a englouti.
Inconcevable aujourd’hui, où ils ferment les uns après les autres, le légendaire studio qu’il a fait construire près de Pontoise et géré de manière fastueuse au tout début des années 70 était une folie géniale qui a pris une importance démesurée dans sa vie. Mélangeant dessins, photos et documents d’époque ce passionnant et émouvant album retrace l’une des plus folles histoires de la pop musique.