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Alors, loin de moi l'idée de vouloir faire de l'UEFA le gentil dans l'histoire. Mais on peut aussi faire une gradation chez les méchants. Ce projet était dangereux dans les évolutions qu'il portait en germe sur les règles même du jeu (temps raccourci évoqué par Perez, etc...), ce qui est autre chose que les magouilles que tu as évoquées.Après, je suis pas naïf au point de me dire que tout va très bien maintenant. La réforme de la LDC est passée et renforce encore plus la position dominante des grands championnats, rajoute encore plus d'inégalités, donc non, l'époque n'est pas à la réjouissance; mais quand même, on peut tout de même, juste pour un court instant, être heureux que les très méchants se soient pris un gadin et avoir le mince espoir que cela serve d'électrochoc pour que les instances, le pouvoir politique, les supporters, s'unissent pour contrebalancer leur influence. En ces temps difficiles, le moindre événement qui incite à l'optimisme est bon à prendre.
Et pour éteindre très vite cette fragile étincelle, je viens de voir deux témoignages de supporters sur le site du Guardian (excellente couverture, comme d'hab, j'ai envie de dire) : les supps espagnols des clubs concernés semblaient plutôt favorables à cette Super League - sauver leur club plus que l'intérêt général. Alors que j'ai lu des supps anglais d'Arsenal prêt à se faire sanctionner au niveau européen pour passer le goût de la chose à leur proprio. Les supps Italiens semblaient plus résignés qu'autre chose. Bref, les anglais montrent leur attachement viscéral au jeu dans son ensemble, même si ça doit se faire au détriment de leur club.
Pour finir, un truc qui m'a fait penser au discours de Molina sur les dirigeants :
https://twitter.com/honigstein/status/1 ... 1815030792