Politique(s)

[clark]

Dernier message de la page précédente :

å vrai dire je ne comprends pas bien pourquoi le constat des progrès de la misère en France te met dans des états pareils. Je m'étonne juste que pendant qu'on se goberge de cérémonie d'ouverture en cérémonie de clôture, on laisse des enfants et leurs mères sur le pavé, on produit chaque année davantage de sans-dents. Il y a de la marge entre une répartition améliorée (attention : je ne dis pas "idéale") des richesses et l'Île aux enfants, non ? Et puis l'utopie a ceci de bon qu'elle peut donner de bonnes idées.

Fais la part des choses, relax, la vie n'est pas un long fleuve tranquille et même pour des personnes que tu considères comme privilégiés...
2 000 gamins sur plus de 10 000 000 de gamins, c'est bien sûr toujours trop mais c'est vraiment très peu (encore une fois 0,020%).
Je ne me met pas du tout dans un "état pareil", au contraire. Cela détend tellement c'est gros car au final, la conclusion de ton constat est bien sûr injustement catastrophique (ce chiffre reste ridicule... 200 000 enfants dans le seul bidonville de Kibera de Nairobi au Kenya, je n'imagine même pas pour toute la ville ou le pays).
C'est bien sûr nécessaire de chercher à progresser, c'est ce qu'on a dû quand même réussir à faire depuis le Moyen-Age, la Révolution, l'après-guerre...
Nos arrière-grand-parents le désiraient aussi déjà en leur temps et travaillaient déjà en ce sens.
C'est là qu'un adulte comprend que la notion de temporalité et de ce qu'on peut résoudre dans un laps de temps défini est un facteur d'importance,

Maintenant ce qui m'amuse beaucoup, c'est qu'on a l'impression que tu regardes toujours le Monde contemporain en mode babos' ... à la différence près qu'ils étaient généralement excusables car sous l'empire de différentes substances illicites de première qualité

[Shala]

Chef, oui chef !!

Mon pauvre, je t'ai vexé ?

Chef, non chef !!
J’essaierai de faire moins mal la prochaine fois, chef !

[Droopy2]

Une France sans Premier ministre ? Trois perdants et un grand gagnant : le Rassemblement national.

La crise ouverte par la dissolution de l’Assemblée n’a profité qu’à un seul camp : l’extrême droite. Les autres formations politiques ont, elles, déjà beaucoup perdu.

Combien de temps Emmanuel Macron peut-il encore s’amuser à jouer au héros d’« Un jour sans fin » ? Tel Bill Murray dans le film d’Harold Ramis, le président semble prisonnier d’une faille spatio-temporelle, comme s’il était condamné à revivre indéfiniment la même journée. Il consulte, puis reconsulte, sans qu’aucune fumée blanche ne s’échappe jamais de l’Elysée. Déjà 44 jours sans gouvernement, et toujours pas de Premier ministre. Cette situation qui deviendrait délétère si elle était amenée à se poursuivre a cependant déjà fait trois perdants et un grand gagnant.

Premier incontestable perdant, le président, et avec lui son parti. Pour l’instant, le chef de l’Etat aura eu tout faux. Il voulait « clarifier », il aura complexifié. Il disait avoir dissous en juin pour éviter une crise à l’automne lors de la discussion budgétaire. Raté. Les échéances financières approchent. Le compte à rebours est même déjà lancé. Dans trois semaines, la France doit présenter son plan à l’Europe pour résorber son déficit massif. Sauf que tout est à l’arrêt. Quoi qu’il advienne dorénavant, le budget 2025, si déterminant pour l’avenir du pays, sera élaboré dans la précipitation.

Plus critiquable encore, durant sa première semaine de consultation, Emmanuel Macron n’aura pas cherché à nommer un prétendant à Matignon comme le prévoit l’article 8 de la Constitution, non, il aura créé ex nihilo un article 8 bis : « le droit de dénommer », et l’aura aussitôt appliqué à l’encontre de Lucie Castets, plébiscitée par le Nouveau Front Populaire. Ce premier tour de bal à l’Elysée n’avait bien qu’un seul et unique objectif : écarter la gauche du pouvoir. Un comportement que François Hollande a été jusqu’à qualifier de « faute institutionnelle ». Emmanuel Macron se moquerait donc des institutions ? Jusqu’à quand ? Jusqu’ou ?

Second perdant : le NFP. Même sans avoir la majorité, la coalition de gauche était légitime à vouloir gouverner, à condition qu’elle l’ait jamais véritablement souhaité, à commencer par La France insoumise… Certes, Lucie Castets, bien que novice en politique, aura réussi en quelques heures seulement à endosser le costume de premier ministrable, mais les formations du bloc de gauche ne lui ont pas facilité la tâche. Le NFP n’aura eu de cesse de jouer à contretemps. D’abord en mettant seize jours à s’entendre sur son nom. Emmanuel Macron a ainsi pu temporiser, décréter une « trêve olympique ». Au soir du second tour des législatives, il était coincé dans un corner, les interminables conciliabules entre familles de la gauche lui auront offert une marge de manœuvre dont il a aussitôt profité. Certains diront abuser. Ensuite, la gauche, en acceptant de s’aligner sans broncher derrière le credo édicté par Jean Luc Mélenchon : « Le programme, rien que le programme ! », s’est d’emblée enfermée dans une attitude stérile. Au lieu d’être une fin en soi, le programme aurait dû être une base de négociation. Et quand Lucie Castet l’a compris, en nuançant en début de semaine ses premières prises de position, il était déjà trop tard. Le piège s’était refermé.

Marine Le Pen en embuscade
Troisième et dernier perdant : la droite républicaine. Qu’est-il arrivé à ce parti de gouvernement ? Comment peut-on tout à la fois présenter dans un délai rapide un pacte législatif solide et argumenté, et refuser dans le même temps d’appartenir à toute coalition de gouvernement ? Une attitude pour le moins paradoxale au regard du contenu même du pacte, dont de très nombreuses mesures présentent bien des similitudes avec la politique suivie depuis sept ans par les macronistes. En particulier sur le terrain économique. En refusant toute alliance, cette droite républicaine demeure prisonnière des aspirations de son leader. Laurent Wauquiez se rêve à l’Elysée. Il ne veut pas prendre le moindre risque qui pourrait compromettre son avenir politique. Quitte à bloquer le pays ?

Conséquence ? Cet imbroglio politique et institutionnel n’a fait à ce jour qu’un seul et unique gagnant : le Rassemblement national. Sonné par le score des législatives moins bon qu’espéré, le parti de Marine Le Pen s’est rapidement réfugié derrière son statut « d’infréquentable ». La présidente du groupe RN à l’Assemblée fait ce qu’elle sait mieux faire, c’est-à-dire : rien. Elle attend patiemment son heure, consciente de disposer avec 142 députés (en comptant le renfort d’A droite !, d’Eric Ciotti) d’un rôle potentiel d’arbitre en cas de dépôt d’une motion de censure.


Surtout, Marine Le Pen a beau jeu de vilipender le « front républicain » qui lui a interdit de prendre le pouvoir, mais qui aura eu également pour conséquence d’envoyer à l’Assemblée une chambre difficilement gouvernable. Et c’est bien là le plus grave. Comment des partis peuvent-ils prétendre faire front républicain, au nom du risque – réel – que représente l’extrême droite, puis refuser de gouverner ensemble pour sauver cette même République ? Il y a là une immense incohérence, une forme de hiatus démocratique, et un danger pour l’avenir. Car si le 7 juillet les électeurs dans leur majorité ont envoyé un seul et unique message, c’est bien celui que la France soit gouvernée sans le RN. Si un blocage institutionnel persistait, comment justifier de faire front la prochaine fois ?

Par Matthieu Aron

[SizzlaDu35]

si le pays va si mal que ça, nous les champions du Monde de l'aide sociale en tout genre (par exemple, par rapport au reste de l'EU mais aussi de la GB, du Venezuela, etc.. )

Le pays ne va pas mal, mais tout de même : https://www.ouest-france.fr/societe/log ... 15c3e175fc

Le pays va bien pour ceux pour qui il va bien, quoi. Ne pourrait-il pas aller un peu mieux pour ceux pour qui il va mal si ceux pour qui il va très bien étaient davantage sollicités ? C'est ce que demande Ruffin : réduire un petit peu certains déséquilibres flagrants.

Quand tu n'es pas capable de t'assumer, tu ne fais pas de gosses.
Donner plus ? Il y a déjà ce qu'il faut.
Parent isolé, aujourd'hui RSA socle, allocation de soutient pour ceux qui ne touchent pas de pension alimentaire, APL au max, sans parler des aides pour les factures et de l'aide alimentaire.
Si les parents sont défaillants, il y a les services à l'enfance pour ça !

[Tryphon]

Hélas ! Tout n'est pas aussi simple pour tout le monde. Allez, j'y vais de mon passage autobiographique : j'ai jadis travaillé dans un centre social du Nord-Pas-de-Calais ; je t'assure qu'en absence d'empathie on ne traîne pas dans ce genre de travail. Tes propos, Sizzla, sont un peu à l'emporte-pièce. Et les propos de Clark sont trop souvent du même acabit. Tout le monde n'est pas à même de contrôler minutieusement sa vie sexuelle, de parvenir à toucher les 500 euros du RSA et ensuite de les gérer avec finesse afin d'en vivre, de joindre les services dédiés à l'enfance, etc. Et si 2 000 enfants à la rue c'est si peu, pourquoi ne pas trouver 2 000 petites solutions pour les mettre à l'abri ? Vous êtes durs, quand même.

[clark]

C'est surtout le fait que tu ne penses pas qu'à côté, il y a déjà une foule de personnes des différente milieux/administrations publiques (il faut des administratifs, des hommes de terrain, des personnes qui doivent aussi gérer la partie financières/budgets qui ne sont pas illimités, etc ), mais aussi du milieu associatif qui s'occupent déjà ce dont tu parles et qui réussissent à placer ces gamins.
Et il y a de nouveaux cas chaque jour car comme tu dis: certaines personnes ne (se) contrôlent pas, sont impuissants à gérer leur quotidien/propre existence.
Ce n'est pas qu'on ne veut pas, c'est que c'est un puits sans fond et qu'il n'existe pas de solution définitive pour assécher ces problématiques.
C'est souvent au fil de l'eau puisqu'il y a des déclarations diverses et variés chaque jour (chaque cas est particulier et souvent unique), parfois dû à un évênement particulier/spécial, et on ne peut pas appréhender des situations qui n'existent pas encore.
On en traite trois, ils sont crée de nouvelles ... sans forcément que ce soit la faute/fait de la société.
Et lorsqu'il y a des cas à traiter, cela ne peut pas se faire en un claquement de doigts (par exemple pour le logement, regarde déjà les fils d'attente d'une demande de HLM pour un salarié qui peut dépasser les 2 ans, dans une ville comme Rennes).

[Ru ha Du]

https://www.courrier-picard.fr/id554720 ... eme-centre

https://www.humanite.fr/en-debat/emmanu ... de-largent

[Karlmat]

Chapoutot a raison.

1ère étape :

https://macron-destitution.fr

[clark]

Chapoutot, un nom qui donne en effet envie d'aller sur le trône...
..... c'est une initiative de la mère maquerelle ?!

[Ru ha Du]

Biensûr qu'il a raison.

https://youtube.com/shorts/a_Pd8PQHkOs? ... DyahcDVgY8

[clark]

Frankenstein, le Prométhée moderne!
... 'manque plus que les 2 boulons au niveau de cou & on construit notre nouveau 1er ministre

[Ru ha Du]

La joie de vivre du mec dans l'impasse

[Ru ha Du]

https://youtu.be/PAFhiU__lLk?si=ENqLycsDyEPjzBbP
La dévastation du monde par "les derniers des hommes" - Johann Chapoutot

[SizzlaDu35]

Hélas ! Tout n'est pas aussi simple pour tout le monde. Allez, j'y vais de mon passage autobiographique : j'ai jadis travaillé dans un centre social du Nord-Pas-de-Calais ; je t'assure qu'en absence d'empathie on ne traîne pas dans ce genre de travail. Tes propos, Sizzla, sont un peu å l'emporte-pièce. Et les propos de Clark sont trop souvent du même acabit. Tout le monde n'est pas å même de contrôler minutieusement sa vie sexuelle, de parvenir å toucher les 500 euros du RSA et ensuite de les gérer avec finesse afin d'en vivre, de joindre les services dédiés å l'enfance, etc. Et si 2 000 enfants å la rue c'est si peu, pourquoi ne pas trouver 2 000 petites solutions pour les mettre å l'abri ? Vous êtes durs, quand même.

Un parent seul avec 1 enfant, aura le RSA socle + l'allocation de soutien, ce qui fait fait un total de 885 euros.
Il faut rajouter à ça, les APL qui seront à taux plein, les bons alimentaires auxquels il aura le droit auprès du CCAS de sa commune (je ne parle pas des restos du cœur), une aide 1 fois par an pour l'eau et l'électricité (je ne parle pas du chèque énergie), la CMU, la gratuité des transports scolaires et publics et la prime de rentrée scolaire.
Si la personne ne c'est pas gérer ses finances et classer ses dépenses par priorités, le placement sous tutelle est possible.
Et comme je l'ai déjà dit, si le parent est défaillant, il y a les services à l'enfance pour ça.

[Karlmat]

On sent le coeur qui parle, comme c'est émouvant.

[clark]

Je comprends... Lorsqu'on possède l'âme d'une jeune vierge humide effarouchée, on a les sens facilement chamboulés